Pourquoi j’ai quitté OPNsense pour IPFire

Il était une fois moi et mon réseau maison flambant neuf en 2,5 Gbps, et… des vidéos qui rament sur YouTube et Disney+.

« Mais pourquoi ça rame, bon sang ?! »
— les enfants, après avoir vu leurs vidéos tourner en rond en 240p

Chapitre 1 — OPNsense, je t’aimais bien pourtant…

Depuis des mois, OPNsense tenait les rênes de mon réseau comme un bon vieux destrier bien configuré. Mais depuis mon passage en 2,5 Gbit/s, impossible de profiter du débit : buffering à gogo, surtout en streaming. J’ai tout tenté :

  • Règles QoS, règles NAT, règles de la physique ?
  • Des réinstallations dans tous les sens même sous Proxmox car je me disais que c’était peut-être un problème de compatibilité avec mon nouveau matériel.
  • Même des sacrifices aux dieux de FreeBSD (ok j’exagère… à peine).

À chaque fois, soit j’avais le streaming qui galérait, soit les débits plafonnaient à 1 Gbit/s. Un comble avec une carte 2,5 GbE flambant neuve.

Chapitre 2 — Et puis, je découvre IPFire 🔥

En mode désespoir, je teste IPFire. Et là, miracle :

  • Les cartes 2,5 GbE reconnues dès le premier boot,
  • YouTube et Disney+ qui tournent comme sur des roulettes,
  • Et surtout : 2,5 Gbps full débit sans bidouille.

Je pensais faire un test… mais ça a été l’installation définitive. Parfois, il faut savoir écouter son réseau : s’il respire mieux ailleurs, il ne faut pas forcer.

Exemple concret

Matériel testé :

  • Mini-PC fanless avec 2 ports 2,5 GbE (Intel i226-V),
  • IPFire installé sur une VM Proxmox,
  • Clients : TV Android, PC, tablette.

Résultat :

  • Iperf3: 2,4 Gbps down / 1  Gbps up
  • Streaming : instantané, zéro buffer, même en 4K HDR.

Conclusion

J’aimais OPNsense pour son interface léchée et sa logique, mais dans mon cas, c’est IPFire qui m’a réconcilié avec le haut débit. Parfois, le plus simple, c’est ce qui marche dès le premier coup.