Microsoft facture le Hotpatching de Windows Server 2025 : révolution ou simple upsell déguisé ?
Vous aimez redémarrer vos serveurs en plein après-midi ? Microsoft non plus. Mais à partir du 1er juillet 2025, il faudra sortir la CB.
Microsoft va proposer (et facturer) le hotpatching pour Windows Server 2025 à 1,50 $ par cœur et par mois. Cette fonctionnalité permet d’appliquer des mises à jour de sécurité sans redémarrage, limitant ainsi les interruptions de service — idéal pour les environnements critiques ou hybrides.
Mais comme toujours, il y a des conditions :
- Il faut Windows Server 2025 (Standard ou Datacenter)
- Il faut que le serveur soit connecté à Azure Arc
- Et bien sûr, un abonnement Hotpatch actif
À noter : le hotpatching reste gratuit pour Windows Server Datacenter Azure Edition. Traduction ? Si tu es déjà bien lié à Azure, tu ne sentiras pas passer la facture.
Un exemple concret :
Imagine un hébergeur gérant une flotte de 50 VM critiques sur des serveurs à 16 cœurs. Pour activer le hotpatching sur toute sa plateforme :
- 16 cœurs x 50 serveurs = 800 cœurs
- 800 x 1,50 $ = 1 200 $ par mois
Alors oui, c’est un coût. Mais pour certains, l’absence de redémarrage (et donc de perte de disponibilité) vaut ce prix.
Faut-il s’abonner ?
C’est optionnel, et c’est bien là l’essentiel. Cette offre s’adresse à ceux qui valorisent la haute disponibilité au-dessus de tout. Dans une PME ou une infra moins sensible ? Le bon vieux redémarrage post-patch du mardi dans la nuit suffira probablement.