Depuis la fin du mois de septembre 2025, un bug critique touche de nombreux utilisateurs de la version classique d’Outlook avec Microsoft 365. Ce dysfonctionnement empêche l’ouverture normale d’Outlook et impose de recourir à une intervention manuelle du support Microsoft pour retrouver l’accès à sa messagerie.
Symptômes du bug
À l’ouverture du logiciel, un message d’erreur bloque immédiatement l’accès : « Impossible de démarrer Microsoft Outlook. Impossible d’ouvrir la fenêtre Outlook. L’ensemble de dossiers ne peut pas être ouvert. La tentative de connexion à Microsoft Exchange a échoué. »
Ce problème survient de façon aléatoire, principalement sur des boîtes aux lettres utilisateurs, et affecte l’ensemble des fonctionnalités Exchange dans Outlook.
Diagnostic et identification
Pour reconnaître ce problème, il est recommandé d’effectuer une trace réseau (Fiddler, par exemple) et de rechercher l’erreur associée : LID: 49586 – Authentication concurrency limit is reached
Ce diagnostic permet de vérifier que la panne est bien liée à ce bug spécifique, et non à une cause classique comme un complément défaillant, un profil utilisateur corrompu ou une mauvaise configuration.
Pourquoi une intervention manuelle est nécessaire
À ce jour, il n’existe aucun correctif automatique ou mise à jour corrigeant ce dysfonctionnement. Microsoft travaille sur un patch officiel, mais, en attendant, la seule solution consiste à ouvrir un ticket auprès du support technique Microsoft via le portail d’administration Microsoft 365.
Le support procède alors à une intervention manuelle sur la boîte de messagerie affectée pour rétablir son fonctionnement. Sans cette action, la boîte reste inopérante dans la version classique d’Outlook.
Solutions de contournement temporaires
Dans l’attente de la résolution par le support, quelques alternatives sont possibles :
Utiliser Outlook Web Access (OWA), la version en ligne, non touchée par ce bug,
Passer au nouveau Outlook pour Windows, si l’environnement le permet,
Vérifier et désactiver les compléments, ou tenter une réparation du profil Outlook, mais ces solutions n’agissent que sur des problèmes courants et non sur ce bug précis.
Bonnes pratiques et mesures préventives
Il reste conseillé de maintenir Outlook et Windows à jour, d’utiliser le mode sans échec pour isoler d’autres problèmes, et de solliciter rapidement le support en cas de panne prolongée.
Ce bug met en lumière l’importance d’une réactivité maximale du support pour les entreprises utilisant Outlook au quotidien. Dans l’attente d’un correctif global, la seule issue fiable reste la prise en charge rapide par l’assistance Microsoft.
Microsoft impose depuis plusieurs années un modèle qui verrouille ses systèmes d’exploitation Windows 10 et 11 via des mises à jour forcées et, surtout, l’obligation de créer un compte Microsoft pour activer et utiliser pleinement un poste. Ce mécanisme complique la vie des entreprises, ralentit les déploiements, et crée une dépendance accrue à un écosystème propriétaire. Cette politique pousse également à renouveler massivement le matériel, même encore performant, notamment avec la fin du support de Windows 10 en 2025.
Problématiques liées à Windows : technique, coûts et écologie
Obsolescence logicielle programmée : des millions de PC parfaitement fonctionnels deviennent obsolètes à cause des exigences croissantes de Windows et des mises à jour incompatibles. Ce phénomène favorise le renouvellement massif des équipements, contribuant à une montagne de déchets électroniques (DEEE).
Gestion complexe et lourde : les équipes informatiques doivent gérer inventaires, licences, migrations et résoudre les incidents liés aux mises à jour imprévues ou conflictuelles, tout en répondant aux demandes métier.
Coût élevé : achat de licences, renouvellement matériel, formations et support pèsent lourd dans le budget IT.
Verrouillage et dépendance : les utilisateurs sont contraints par les choix imposés (interface, services, sécurité), limitant la flexibilité et la maîtrise des systèmes d’entreprise.
Impact environnemental : extraction, fabrication, transport, traitement des déchets et consommation énergétique générés par ce modèle propriétaire contribuent largement à l’empreinte carbone du numérique.
La réponse open source : reconditionner aussi le logiciel
Pour sortir de ce cycle infernal, il est possible de reconditionner non seulement le matériel, mais aussi le système d’exploitation, en adoptant des distributions libres et légères comme Archlinux, qui fonctionnent parfaitement sur un matériel ancien, avec une administration et une maintenance simplifiées.
Exemple concret de migration
Suite bureautique : OnlyOffice OnlyOffice est une suite compatible avec les formats Microsoft qui propose traitement de texte, tableur et présentation, avec une interface conviviale quasi identique. Elle peut être installée facilement sur Archlinux et intégrée à Nextcloud pour un travail collaboratif efficace.
Messagerie professionnelle : Thunderbird + DavMail Thunderbird est un client open source complet et multiplateforme, lequel complété par DavMail permet de connecter très facilement un poste à un serveur Exchange ou Office 365, gérant mails, calendrier et contacts sans passer par Outlook.
Stockage et collaboration : Nextcloud Nextcloud permet de disposer d’un cloud auto-hébergé ou sécurisé, pour stocker, synchroniser, partager des fichiers et collaborer en ligne, avec une totale souveraineté sur les données, une alternative éthique à OneDrive.
CAO/DAO : FreeCAD, LibreCAD, QCAD, Blender
FreeCAD permet de modéliser en 3D (équivalent à SolidWorks)
LibreCAD et QCAD sont des solutions pour la CAO 2D (remplaçant AutoCAD)
Blender pour la modélisation et l’animation 3D avancée.
Usage
Solution Open Source
Remplacement Microsoft
Bureautique
OnlyOffice
Microsoft Office
Messagerie
Thunderbird + DavMail
Outlook / Office 365
Stockage Cloud
Nextcloud
OneDrive
CAO / DAO
FreeCAD, LibreCAD, QCAD, Blender
AutoCAD, SolidWorks
Enjeux écologiques et responsabilité sociétale (RSE)
Réduction des déchets électroniques par prolongation de la durée de vie des équipements.
Sobriété numérique en limitant la consommation énergétique par des systèmes performants même sur du matériel ancien.
Souveraineté numérique grâce à des solutions libres, contrôlables, et auditables, respectueuses des données personnelles.
Consommation maîtrisée de ressources matérielles, logicielles et humaines, avec moins de coûts cachés liés aux licences et renouvellements.
Engagement RSE fort en contribuant directement à la lutte contre la pollution électronique et en favorisant une informatique durable accessible à tous.
Cette stratégie informatique est donc bien plus qu’un choix technique : c’est un acte stratégique en faveur de l’environnement, de la responsabilité sociale, et d’une gestion raisonnée et autonome des systèmes IT.
Conclusion
Face à la stratégie contraignante et polluante de Microsoft, le reconditionnement logiciel via Archlinux et l’open source propose une alternative complète, économique, écologique et indépendante. Il s’agit d’une voie d’avenir pour les entreprises qui veulent respecter leurs engagements RSE et mener une transition numérique durable et maîtrisée, sans sacrifier performances ni confort utilisateur.
Avec la montée en puissance des technologies de virtualisation, il est désormais possible de transformer une machine physique en une plateforme polyvalente capable d’exécuter des jeux vidéo exigeants, tout comme des logiciels professionnels de DAO/CAO tels qu’AutoCAD, SolidWorks ou Blender. Ce guide complet présente comment configurer Proxmox VE avec une carte graphique NVIDIA GTX 1070 pour créer un environnement cloud gaming et station graphique à distance.
Pourquoi choisir Proxmox et le passthrough GPU ?
Proxmox est une solution de virtualisation open source performante, qui permet via le passthrough PCI d’attribuer directement une carte graphique physique à une machine virtuelle dédiée. La GTX 1070 offre assez de puissance pour faire tourner confortablement des jeux récents en 1080p/1440p, mais aussi pour gérer des applications métier en 3D, CAO, modélisation et rendu. Cette configuration permet un accès distant fluide à la puissance GPU via le réseau, offrant un confort comparable à une station physique locale.
Prérequis matériels et logiciels
Un serveur ou PC avec processeur compatible virtualisation (Intel VT-d ou AMD-V/IOMMU)
Une carte graphique NVIDIA GTX 1070 dédiée
Minimum 8 Go de RAM (16 Go recommandé)
Un SSD rapide pour stockage système et applications
Proxmox VE version 7 ou supérieure installé
Clients distants : PC, tablette ou smartphone avec Parsec, Sunshine, ou Moonlight
Connexion Ethernet recommandée pour minimiser la latence
Étape 1 : Installation et préparation de Proxmox
Installer Proxmox VE sur le serveur depuis l’ISO officielle.
Accéder à l’interface web et configurer le réseau.
Dans le BIOS/UEFI, activer la virtualisation matérielle VT-d (ou AMD IOMMU).
Vérifier que l’IOMMU est bien activé sur l’hôte (commande : dmesg | grep -e DMAR -e IOMMU).
Étape 2 : Configuration du passthrough GPU
Modifier /etc/default/grub pour activer l’IOMMU : GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet intel_iommu=on iommu=pt pcie_acs_override=downstream,multifunction" Mettre à jour grub avec update-grub puis redémarrer.
Blacklister les drivers GPU sur Proxmox hôte en créant /etc/modprobe.d/blacklist.conf : blacklist nouveau blacklist nvidia Mettre à jour initramfs (update-initramfs -u -k all) et redémarrer.
Identifier le GPU GTX 1070 avec lspci -nn | grep NVIDIA.
Ajouter les IDs PCI du GPU et son audio dans /etc/modprobe.d/vfio.conf par exemple : options vfio-pci ids=10de:1b81,10de:10f0 disable_vga=1
Étape 3 : Création et configuration de la VM
Créer une VM dans Proxmox avec bios UEFI (OVMF) et chipset Q35.
Allouer 4 à 8 vCPU, 8 à 16 Go de RAM, et un disque SSD.
Ajouter en PCI Device la GTX 1070 (GPU + audio), avec “All Functions” et “Primary GPU” activés.
Installer Windows 10/11 ou Linux selon l’usage (jeux ou applications métier).
Étape 4 : Installation des pilotes et logiciels
Installer les pilotes NVIDIA dans la VM après le premier démarrage.
En cas d’erreur “Code 43” dans Windows Device Manager, désactiver les fonctionnalités Hyper-V dans la configuration Proxmox.
Installer le logiciel de streaming correspondant à l’usage :
Parsec pour le gaming grand public, ultrarapide et intuitif.
Sunshine (serveur) + Moonlight (client) pour solution open-source et performante.
Pour la DAO/CAO, installer les suites logicielles comme AutoCAD, SolidWorks, Blender, Adobe Premiere, etc.
Étape 5 : Accès distant et sécurisation
Ouvrir sur le firewall les ports nécessaires à la communication des logiciels de streaming.
Mettre en place une authentification forte et, si possible, un VPN pour renforcer la sécurité.
Tester l’accès distant sur différents appareils pour ajuster la qualité vidéo selon la bande passante disponible.
Usage professionnel : DAO, CAO et création 3D à distance
Grâce à cette configuration, la GTX 1070 virtualisée offre une puissance graphique solide pour la modélisation 3D, le dessin technique AutoCAD, les assemblages complexes SolidWorks, le montage vidéo ou la création graphique. L’accès distant offre une grande flexibilité pour les professionnels, qui peuvent travailler partout tout en gardant un environnement centralisé, sécurisé et facile à maintenir.
Avantages
Performances GPU quasi natives via passthrough.
Possibilité d’héberger plusieurs VMs sur un seul serveur.
Accès depuis divers appareils sans compromis de puissance.
Plateforme évolutive et économique comparée aux solutions commerciales.
Conclusion
Le cloud gaming DIY sur Proxmox avec une GTX 1070 n’est pas juste une solution pour les gamers. C’est aussi une infrastructure solide et flexible pour les professionnels de la DAO/CAO, qui veulent allier mobilité, puissance, et contrôle total sur leurs données et matériels. À vous de jouer !
Récemment, une vague de piratages a touché des milliers d’utilisateurs de Microsoft, entraînant le vol d’identifiants sur Office 365, Outlook, et divers services cloud. Derrière cette attaque, des groupes organisés ont exploité différentes techniques de hameçonnage, de faux sites de connexion et de liens piégés pour soutirer les informations sensibles, exposant particuliers comme entreprises à des risques majeurs.
Que s’est-il passé ?
À travers le monde, des campagnes de phishing sophistiquées ont visé principalement les utilisateurs de Microsoft 365. Un des outils principaux, RaccoonO365, a permis de subtiliser plus de 5 000 identifiants depuis l’année dernière. Les pirates utilisent des e-mails qui semblent officiels (impôts, administration, services Microsoft…) pour inciter à cliquer sur un lien ou scanner un QR code. La victime aboutit alors sur une fausse page de connexion : en renseignant son identifiant et mot de passe, elle donne sans le savoir accès à son compte.
Pourquoi ce piratage est-il dangereux ?
Une fois les identifiants dérobés, les pirates peuvent :
Accéder à vos emails, OneDrive, SharePoint et fichiers stockés sur le cloud.
Effectuer de l’espionnage, de la fraude ou du chantage (ransomware).
S’en prendre à vos contacts en lançant de nouvelles attaques depuis votre compte.
Pour les entreprises, cela signifie un risque de fuite de données sensibles, voire l’arrêt d’activité en cas de ransomware. Pour les particuliers, des données privées ou bancaires peuvent être compromises.
Comment se protéger au quotidien ?
Voici quelques gestes simples et essentiels :
Activer systématiquement l’authentification à deux facteurs (MFA) sur tous les comptes.
Ne jamais cliquer sur un lien ou un QR code provenant d’un mail douteux ou inattendu.
Vérifier l’adresse du site de connexion avant de rentrer ses identifiants.
Utiliser un gestionnaire de mots de passe pour diversifier et sécuriser ses accès.
Se former régulièrement aux bonnes pratiques de sécurité numérique ou participer à des webinaires de sensibilisation.
En entreprise, il est crucial d’organiser des sessions de sensibilisation pour que chaque collaborateur soit un rempart supplémentaire contre les pirates, et non un point faible du dispositif.
Et si on passait à l’open source ?
La dépendance aux géants du cloud et à Microsoft n’est pas une fatalité ! Il existe aujourd’hui des solutions open source performantes, totalement gratuites ou à coût réduit, pour la bureautique et le stockage dans le cloud.
Alternative bureautique open source
OnlyOffice : Offre une interface moderne, une excellente compatibilité avec les formats Microsoft, et des options de collaboration en ligne. Disponible en version auto-hébergée pour plus de sécurité et de souveraineté.
Alternatives cloud open source
Nextcloud : Plateforme de cloud personnel permettant de stocker, synchroniser et partager ses fichiers en toute sécurité en gardant le contrôle sur ses données.
Pourquoi choisir l’open source ?
Opter pour l’open source, c’est :
Garder la maîtrise de ses données personnelles et professionnelles.
Éviter les risques liés à la concentration des informations chez un seul fournisseur.
Soutenir un écosystème de solutions transparentes, éthiques et souvent gratuites.
En résumé : La sécurité numérique est l’affaire de chacun. En restant vigilant et informé, en diversifiant ses outils et en n’hésitant pas à explorer les alternatives open source, il est possible de reprendre la main sur ses données et limiter les risques face aux cybermenaces grandissantes. N’hésitez pas à partager ces conseils autour de vous !
Hier, j’ai eu le plaisir de participer à l’événement GLPI 11 organisé à Nantes par IT Gouvernance de Cholet, en partenariat avec Teclib. Cette rencontre, prévue à l’occasion de la sortie prochaine de GLPI 11, a permis de découvrir en exclusivité les nouvelles fonctionnalités du logiciel de référence en gestion IT. Au programme : présentation de la version 11, démonstrations, temps d’échange avec les développeurs de Teclib, questions/réponses et cocktail déjeunatoire pour réseauter avec d’autres professionnels du secteur. L’ambiance conviviale et studieuse a favorisé de nombreux partages d’expérience autour de la transformation des pratiques ITSM.
Présentation de IT Gouvernance
IT Gouvernance est une société experte en conseil, intégration et formation sur les solutions de gestion informatique, notamment GLPI. Basée à Cholet, elle accompagne les entreprises et collectivités dans leur transformation numérique, de l’analyse des besoins à la mise en production, en passant par la cybersécurité et la conformité réglementaire. Également reconnue pour son dynamisme régional, IT Gouvernance propose des ateliers, des événements et des animations pour promouvoir de bonnes pratiques autour de l’ITSM et rester au plus près des attentes des utilisateurs.
Les nouveautés majeures de GLPI 11
GLPI 11 marque une étape importante dans l’histoire du logiciel, avec une refonte profonde et l’introduction de nombreuses innovations.
Interface modernisée et intuitive
La toute nouvelle interface graphique offre une expérience utilisateur plus fluide : navigation simplifiée, rapidité d’exécution, lisibilité accrue et prise en main améliorée pour les techniciens comme pour les utilisateurs finaux.
Nouvelles fonctionnalités phares
Actifs personnalisés : Possibilité de créer et gérer tout type d’objet, pour adapter GLPI à des besoins spécifiques (même hors IT).
Nouveau portail libre-service : Expérience utilisateur revue, déclaration de tickets simplifiée, suivi centralisé et interface personnalisable.
Formulaires natifs : Création de formulaires personnalisés, intégrés directement à GLPI, pour optimiser la collecte d’informations et l’orchestration des demandes.
Authentification à deux facteurs (2FA) : Sécurisation accrue grâce à l’activation du 2FA sur tous types de comptes, avec politiques flexibles.
Webhooks et API enrichies : Automatisation et interfaçages facilités avec des outils externes.
Actions automatiques avancées : Paramétrage enrichi pour automatiser encore plus de tâches et gagner en efficacité.
KPI et tableaux de bord : Meilleur suivi des performances, gestion facilitée de la qualité de service et reporting modernisé.
Archivage, supervision et journalisation : Traçabilité complète et conformité facilitée grâce à des logs détaillés.
Avancées techniques et compatibilité
GLPI 11 s’appuie sur une base technique plus performante et plus stable, tout en restant compatible avec la plupart des plugins existants. La documentation est étoffée, permettant une intégration rapide à de nouveaux environnements.
Expérience utilisateur : les premiers retours
Les professionnels présents lors de l’événement à Nantes ont salué la simplicité d’utilisation, la puissance de personnalisation et la robustesse de cette version majeure, qui répond parfaitement aux besoins des organisations de toutes tailles. Une adoption qui s’annonce prometteuse !
GLPI 11 incarne l’évolution attendue par la communauté : plus moderne, plus sécurisée et toujours orientée vers la flexibilité et la personnalisation. Si tu envisages d’adopter ou de migrer vers cette nouvelle version, c’est le moment idéal pour rejoindre la dynamique !
Le géant de Redmond a récemment pris une décision qui bouleverse l’ensemble du marché des outils collaboratifs : Microsoft sépare Teams de ses suites Office 365 et Microsoft 365. Cette mesure, initialement appliquée en Europe pour répondre aux exigences antitrust de la Commission européenne, s’étend désormais à l’échelle mondiale. Une décision stratégique aux répercussions majeures pour des millions d’utilisateurs professionnels.
Pourquoi cette séparation historique ?
Les origines de la polémique antitrust
Depuis 2017, Microsoft avait intégré Teams gratuitement dans ses offres Office 365, remplaçant progressivement Skype for Business. Cette stratégie de vente liée (bundling) a rapidement soulevé des questions de concurrence déloyale, particulièrement après que Slack, racheté par Salesforce, ait déposé une plainte en juillet 2020.
La Commission européenne a formellement ouvert une enquête en juillet 2023, soupçonnant Microsoft d’abus de position dominante sur le marché des logiciels de collaboration. L’accusation portait sur l’intégration forcée de Teams sans possibilité pour les clients de refuser cette option.
Microsoft a rapidement réagi en annonçant dès le 26 juillet 2023 le retrait de Teams d’Office 365 en Europe, souhaitant « éviter toute ambiguïté sur sa position sur le marché et rassurer les régulateurs ». Cette décision préventive vise à éviter une amende qui pourrait représenter jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires mondial.
Une extension mondiale inévitable
Après avoir testé cette séparation en Europe depuis octobre 2023, Microsoft a décidé d’étendre cette mesure au niveau mondial en avril 2024. Cette universalisation répond à une volonté de clarifier l’offre pour les entreprises multinationales et d’éviter des disparités géographiques complexes à gérer.
Les conséquences concrètes pour les entreprises
Nouveau modèle tarifaire : entre économies et surcoûts
La séparation engendre une refonte complète de la grille tarifaire Microsoft. Les entreprises bénéficient désormais d’offres Microsoft 365/Office 365 à prix réduit, mais doivent souscrire à Teams séparément si elles souhaitent conserver cette fonctionnalité.
Tarifs pour les licences Enterprise
Offre
Avec Teams (€/mois)
Sans Teams (€/mois)
Teams seul (€/mois)
Office 365 E1
9,40
7,40
5,00
Office 365 E3
25,10
23,10
5,00
Office 365 E5
37,70
35,70
5,00
Microsoft 365 E3
41,50
39,50
5,00
Microsoft 365 E5
59,70
57,70
5,00
Tarifs pour les licences Business
Offre
Avec Teams (€/mois)
Sans Teams (€/mois)
Business Basic
5,60
4,60
Business Standard
11,70
9,70
Business Premium
20,60
18,60
Pour les offres Business, Microsoft maintient les packages incluant Teams au même prix, tout en proposant des versions allégées à tarif réduit.
Impact organisationnel et technique
Gestion administrative complexifiée
Les DSI et responsables informatiques doivent désormais gérer deux contrats distincts : un pour la suite bureautique et un autre pour Teams. Cette dualité complique l’administration des licences et nécessite une surveillance accrue des droits d’accès.
Rupture des connecteurs Office 365
Microsoft a également supprimé les connecteurs Office 365 dans Teams, obligeant les entreprises à migrer vers des solutions alternatives comme PowerAutomate. Cette transition technique, avec seulement quelques mois de préavis, a suscité l’indignation de nombreux utilisateurs professionnels qui dépendaient de ces intégrations pour leurs workflows automatisés.
Répercussions sur les habitudes de travail
La séparation bouleverse les habitudes établies depuis 2020 et la généralisation du télétravail. Les équipes qui utilisaient Teams comme hub central de collaboration doivent repenser leur organisation et éventuellement migrer vers d’autres solutions.
Opportunités et défis du nouveau paysage concurrentiel
Renaissance de la concurrence
Cette ouverture forcée du marché redonne des chances aux concurrents de Microsoft. Slack, Zoom, Google Meet et d’autres acteurs peuvent désormais proposer leurs services sans le désavantage de concourir contre un produit « gratuit » intégré d’office.
Avantages et inconvénients pour les utilisateurs
Les avantages de la séparation
Liberté de choix : Les entreprises peuvent désormais sélectionner l’outil de collaboration qui correspond le mieux à leurs besoins spécifiques.
Transparence tarifaire : Les coûts sont plus clairs, permettant un meilleur contrôle budgétaire.
Innovation accrue : La concurrence relancée devrait stimuler l’innovation dans le secteur.
Interopérabilité améliorée : Microsoft s’engage à faciliter les migrations et la portabilité des données vers des solutions concurrentes.
Les inconvénients persistants
Coût potentiellement supérieur : Pour les organisations souhaitant conserver Teams, le coût total peut être plus élevé qu’avant.
Complexité administrative : La gestion de multiples contrats et licences s’avère plus lourde.
Disruption organisationnelle : Les équipes doivent s’adapter à de nouveaux outils ou workflows.
Fragmentation potentielle : Risque d’avoir différents outils selon les équipes, compliquant la collaboration transversale.
Stratégies d’adaptation pour les entreprises
Audit et évaluation des besoins
Les entreprises doivent d’abord auditer leurs usages actuels de Teams et évaluer si l’investissement dans la licence séparée se justifie. Cet audit doit inclure :
L’analyse du taux d’utilisation de Teams par équipe
L’identification des fonctionnalités réellement utilisées
L’évaluation du coût total de possession (TCO) comparé aux alternatives
L’impact sur les workflows existants
Options stratégiques disponibles
Stratégie de continuité
Maintenir Teams en souscrivant à la licence séparée, particulièrement recommandée pour les organisations déjà profondément intégrées à l’écosystème Microsoft.
Stratégie de migration
Profiter de cette transition pour migrer vers une solution concurrente mieux adaptée aux besoins spécifiques de l’organisation.
Stratégie hybride
Utiliser différentes solutions selon les équipes ou les usages, en maintenant une cohérence dans les processus métier.
Stratégie d’économies
Opter pour les versions sans Teams et utiliser des alternatives gratuites ou moins coûteuses comme Google Meet ou Zoom Basic.
Considérations techniques importantes
Migration des données
Les organisations qui changent d’outil doivent planifier la migration des historiques de conversations, fichiers partagés et paramètres de configuration. Microsoft s’engage à faciliter cette portabilité, mais la complexité reste importante.
Formation et accompagnement
Le changement d’outil collaboratif nécessite un accompagnement des utilisateurs, particulièrement crucial pour maintenir la productivité durant la transition.
Sécurité et conformité
Chaque nouvelle solution doit être évaluée sous l’angle de la sécurité et de la conformité réglementaire (RGPD, secteurs régulés).
Perspectives d’évolution du marché
Impact sur l’innovation
Cette séparation forcée devrait stimuler l’innovation dans le secteur de la collaboration. Les concurrents de Microsoft peuvent désormais investir davantage dans leurs solutions, sachant qu’ils ne sont plus désavantagés par une intégration gratuite.
Évolution des modèles économiques
Le marché pourrait voir émerger de nouveaux modèles tarifaires plus flexibles, avec des offres modulaires permettant aux entreprises de payer uniquement pour les fonctionnalités utilisées.
Standardisation et interopérabilité
Cette ouverture forcée du marché pourrait accélérer le développement de standards d’interopérabilité entre les différentes plateformes, bénéficiant aux utilisateurs finals.
Recommandations pour les professionnels IT
Planification stratégique
Les responsables informatiques doivent intégrer cette évolution dans leur roadmap technologique 2025-2027. Il est recommandé de :
Évaluer l’impact budgétaire des nouvelles tarifications
Auditer les usages actuels pour identifier les besoins réels
Tester des solutions alternatives avant de prendre une décision définitive
Planifier la formation des équipes si un changement s’avère nécessaire
Négociation avec Microsoft
Pour les grands comptes, cette période de transition peut être l’occasion de renégocier les contrats Microsoft et d’obtenir des conditions préférentielles, soit pour maintenir Teams, soit pour faciliter une migration.
Conclusion : Une opportunité déguisée ?
Le retrait de Teams des suites Office 365/Microsoft 365 représente certes une disruption majeure pour les entreprises, mais aussi une opportunité inédite de repenser leur stratégie collaborative. Cette séparation forcée, initialement perçue comme contraignante, pourrait finalement bénéficier aux utilisateurs en stimulant l’innovation et en offrant plus de choix.
Les entreprises qui sauront tirer parti de cette transition pour optimiser leurs outils collaboratifs et réduire leurs coûts tout en améliorant l’expérience utilisateur sortiront gagnantes de cette révolution. Celles qui subiront passivement ce changement risquent de se retrouver avec des coûts plus élevés et une moindre efficacité.
L’année 2025 marquera donc un tournant dans l’adoption des outils collaboratifs en entreprise, où la stratégie et l’adaptation primeront sur l’habitude et la facilité.
Ça fait maintenant 7 jours que j’ai mes Ray-Ban Meta à ma vue, et je peux enfin partager avec vous mon expérience complète avec ces lunettes connectées qui font beaucoup parler d’elles. Entre galères d’achat, surprises positives et quelques déceptions, voici mon retour d’expérience sans filtre.
Un achat plus compliqué que prévu
L’aventure a commencé de manière frustrante. À Bressuire, j’ai appelé tous les opticiens pour trouver des Ray-Ban Meta à ma vue. Un seul m’a dit qu’il avait du stock – parfait, me suis-je dit ! Sauf qu’en réalité, la seule paire qu’ils avaient posait problème et leur fournisseur ne donnait aucune date de livraison.
Résultat : plus d’un mois et demi d’attente malgré mes relances, et ils ont dû se débrouiller avec un autre magasin pour finalement me fournir une paire. Je n’ai donc pas pu profiter de mes lunettes pendant mes vacances ni lors des événements de l’été. Une expérience d’achat qui illustre bien que même les produits high-tech peuvent souffrir de problèmes logistiques classiques et de connaissance des vendeurs.
Présentation du produit : la technologie cachée dans un design classique
Une fois que je les ai enfin eues, j’ai découvert à quel point ces lunettes sont bien pensées. Elles ressemblent exactement à des Ray-Ban classiques, mais cachent une caméra discrète, des haut-parleurs directionnels, des micros, et un assistant IA intégré.
Mes verres correcteurs sont équipés d’une teinte photochromique qui s’adapte automatiquement à la luminosité. C’est très pratique au quotidien, même si j’ai découvert une limitation : derrière un pare-brise de voiture, la teinte reste quasi inexistante à cause du filtrage UV des vitres.
Les points forts qui m’ont bluffé
Une qualité photo et vidéo surprenante
Ce qui m’a le plus surpris, c’est la qualité des photos et vidéos. Même en faible luminosité, le rendu est très correct. J’ai testé en soirée et les résultats dépassent mes attentes pour un capteur si miniaturisé.
Pour les vidéos, le gros avantage, c’est d’avoir les mains libres. Je peux filmer tout en jouant avec mon chien, rester totalement dans le moment présent et capturer l’instant exact sans tenir mon smartphone. C’est révolutionnaire pour l’expérience utilisateur.
Pour les photos, c’est tout aussi pratique : je peux capturer instantanément ce qui se passe, sans avoir à chercher mon téléphone ou lancer l’application photo. Plus de frustration à rater le moment parce qu’on n’a pas été assez rapide.
Un son qui impressionne
Le son m’a également bluffé. La musique est claire et immersive grâce aux haut-parleurs directionnels, et toutes les personnes à qui je l’ai fait écouter ont eu la même réaction positive que moi. Pour des haut-parleurs intégrés dans des lunettes, c’est vraiment réussi.
Confort et discrétion au top
Les lunettes sont légères, je peux les porter toute la journée sans inconfort. Et elles sont tellement discrètes que beaucoup de gens ne se doutent même pas que ce sont des lunettes connectées. Ceux qui les remarquent n’osent souvent pas poser de questions, ce qui évite les regards insistants.
L’IA Meta : utile mais encore perfectible
L’IA Meta intégrée est encore jeune. Ce n’est pas ChatGPT et elle ne garde pas de mémoire des conversations, mais elle s’avère très pratique au quotidien.
Exemples concrets que j’ai testés :
Elle peut m’aider pour la cuisine
Décrire ce que je vois, lire des articles, décrire des images… (très utile pour les non-voyants)
j’ai testé en voiture en mouvement, elle a lu une plaque d’immatriculation et décrire la voiture devant moi
Identifier une plante ou un animal pendant une balade
Me dire à quoi correspond un voyant inconnu dans ma voiture
Le tout sans sortir mon smartphone, juste en lui parlant. C’est bluffant même si parfois les réponses manquent de précision.
Optimiser l’autonomie : de 4h à une journée complète
La batterie tient environ quatre heures en usage classique, mais avec quelques réglages, elle peut durer une journée entière.
Mes astuces pour optimiser l’autonomie :
Désactiver l’assistant vocal permanent (Hey Meta) et l’activer uniquement via un appui long sur les branches
Limiter l’importation automatique aux moments de charge
Désactiver la détection de port
Éteindre le volume adaptatif
Réduire la luminosité de la LED témoin
Choisir de ne pas partager ma localisation
Ces petites modifications font une vraie différence et permettent un usage nomade sans stress.
Les points faibles à connaître
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Le bouton photo est mal placé et je l’appuie souvent par accident en enlevant les lunettes – ça fait des photos surprenantes surtout au moment du couché :p .
Le transfert des photos et vidéos vers le smartphone se fait uniquement via Wi-Fi, impossible de passer par le Bluetooth ou un câble direct. C’est limitant quand on n’a pas de réseau Wi-Fi à disposition.
Et comme mentionné plus haut, la teinte photochromique ne fonctionne pas derrière les pare-brise filtrant les UV, ce qui peut être gênant en voiture.
Le côté financier : un bon point
Petit bonus non négligeable : ma mutuelle a pris en charge une partie de l’achat, probablement parce que je suis passé par un opticien. C’est un avantage à ne pas négliger pour réduire la facture.
Mon verdict après 7 jours d’utilisation
Après ces 7 jours d’utilisation intensive, je suis vraiment satisfait de mes Ray-Ban Meta. Elles combinent parfaitement confort, discrétion, qualité d’image et de son. L’IA apporte un vrai plus au quotidien, même si elle reste perfectible.
Le plus gros avantage ? Pouvoir capturer des moments uniques tout en restant totalement présent dans l’instant. Pour moi, c’est un parfait mélange entre technologie avancée et usage pratique du quotidien.
Malgré quelques défauts (bouton mal placé, transfert Wi-Fi obligatoire) et une expérience d’achat compliquée, je ne regrette pas mon investissement. Ces lunettes connectées ouvrent vraiment de nouvelles possibilités d’usage, surtout pour ceux qui veulent documenter leur vie sans s’encombrer constamment d’un smartphone.
Pour qui je recommande les Ray-Ban Meta ? Tous ceux qui cherchent des lunettes connectées discrètes avec de vraies fonctionnalités pratiques. Attention tout de même aux délais de livraison si vous passez par un opticien local !
Imagine recevoir gratuitement un service premium qui vaut normalement 200 $ par an, simplement parce que tu as un compte PayPal. Eh bien, c’est exactement ce que propose Perplexity, l’alternative la plus crédible à Google Search boostée à l’intelligence artificielle.
Depuis quelques jours, Perplexity offre un an d’abonnement Pro gratuit à tous les utilisateurs PayPal. Une occasion rêvée de tester sans frais un service qui combine moteur de recherche et IA conversationnelle.
Perplexity Pro, qu’est-ce que ça change ?
La version gratuite de Perplexity est déjà bluffante : tu poses une question, il te répond avec une synthèse claire, des sources fiables et un style conversationnel. Mais Perplexity Pro va plus loin :
Recherches illimitées et optimisées.
Téléversement de fichiers (PDF, images, docs) pour analyse.
Support client prioritaire.
Crédits pour tester des modèles open source.
Accès anticipé à Comet, le navigateur maison de Perplexity qui intègre l’IA directement dans ta navigation.
Bref, Pro n’est pas juste un petit bonus, c’est l’expérience complète de Perplexity.
Comment profiter de l’offre ?
La démarche est ultra-simple :
Rendez-vous sur la page d’inscription de Perplexity via ce lien.
Connectez-vous avec votre compte PayPal (il doit avoir été créé avant le 1er septembre 2025).
Activez l’abonnement d’un an à Perplexity Pro. → Et voilà, c’est fait.
⚠️ Attention : l’abonnement se renouvelle automatiquement après un an (200 $ par an). Mais tu peux désactiver le renouvellement dès aujourd’hui et garder ton accès gratuit jusqu’à la fin. ⚠️
Exemple concret : pourquoi c’est utile ?
Prenons un cas simple : tu travailles sur un projet technique et tu veux comparer plusieurs solutions open source pour déployer un serveur mail.
Avec la version gratuite, tu auras déjà un résumé correct.
Avec Perplexity Pro, tu pourras uploader la documentation PDF d’un projet, poser des questions précises (« Quelle config est la plus adaptée à 500 utilisateurs ? »), et même demander à l’IA de croiser ses résultats avec d’autres sources.
En gros, tu passes d’un moteur de recherche amélioré à un assistant technique complet.
En résumé
👉 Un compte PayPal = 1 an de Perplexity Pro offert. 👉 Une économie de 200 $. 👉 Valable jusqu’au 31 décembre 2025. 👉 Accessible dès maintenant, sans risque si tu désactives le renouvellement.
Alors, si tu hésitais à tester Perplexity, c’est sans doute le meilleur moment.
Si vous êtes du genre à tester des systèmes, des applications ou des environnements dans des VM, vous savez à quel point cela peut vite devenir lourd à gérer : images ISO à récupérer, VM à configurer, ressources à allouer… Bref, on passe plus de temps à préparer qu’à utiliser. C’est là qu’intervient Dockur.
C’est quoi Dockur ?
Dockur est un projet open source qui permet de lancer facilement des systèmes d’exploitation complets (Windows, Linux, etc.) directement dans un conteneur Docker. L’idée est simple : vous tirez une image Dockur, vous l’exécutez, et hop, vous avez un OS prêt à l’emploi sans vous battre avec une VM classique.
En pratique, Dockur combine la puissance de QEMU avec la flexibilité de Docker. Résultat : vous pouvez tester, bidouiller ou utiliser un OS directement depuis un conteneur, avec moins de contraintes qu’avec une VM classique.
Rapidité : plus besoin de créer et configurer une VM à la main.
Simplicité : un simple docker run suffit.
Flexibilité : idéal pour tester des systèmes ou des applis sans polluer sa machine.
Isolation : comme tout conteneur Docker, votre OS tourne dans son bac à sable.
Exemple concret
Imaginons que vous vouliez tester un Windows dans un coin pour un logiciel récalcitrant. Au lieu de sortir VirtualBox ou Proxmox, il suffit de taper :
docker run -d–name windows dockur/windows
Et vous voilà avec un Windows qui tourne dans votre Docker, accessible via RDP ou VNC.
Installation pas à pas : Windows avec Dockur
Objectif : obtenir un Windows 11 prêt à l’emploi dans un conteneur Docker, accessible via le navigateur (noVNC) et par RDP.
Pré-requis
Hôte Linux avec la virtualisation activée (Intel VT-x / AMD SVM) et Docker installé.
Accélération KVM disponible :sudo apt install -y cpu-checker && kvm-okSi KVM n’est pas disponible, l’installation fonctionne mais sera beaucoup plus lente.
1) Créer un dossier de projet
mkdir-p ~/dockur-windows && cd ~/dockur-windows
2) Créer un compose.yml minimal (Windows 11 Pro FR, 8 Go RAM, 4 vCPU, 64 Go de disque)
services: windows: image: dockurr/windows container_name: windows environment: VERSION: "11"# Choix de la version (11, 11l, 10, 10l, 10e, etc.) LANGUAGE: "French"# Langue de Windows RAM_SIZE: "8G"# Mémoire allouée (par défaut 4G) CPU_CORES: "4"# Cœurs CPU alloués (par défaut 2) DISK_SIZE: "64G"# Disque système (par défaut 64G) USERNAME: "Docker"# Utilisateur créé PASSWORD: "admin"# Mot de passe (modifiez-le !) devices: - /dev/kvm # Accélération matérielle - /dev/net/tun # Réseau cap_add: - NET_ADMIN ports: - "8006:8006"# Console web (noVNC) - "3389:3389/tcp"# RDP - "3389:3389/udp" volumes: - ./windows:/storage # Emplacement des disques/état de la VM # - ./partage:/data # (optionnel) partage hôte vers Windows (voir Réseau > host.lan > Data) restart: always stop_grace_period: 2m
3) Démarrer
docker compose up -d
Le conteneur télécharge automatiquement l’ISO et lance l’installation.
4) Suivre l’installation
Ouvrir la console web : http://127.0.0.1:8006 (noVNC)
L’installation est automatisée. À la fin, un bureau Windows apparaît.
5) Se connecter en RDP (recommandé)
Client RDP vers l’IP de l’hôte, port 3389.
Identifiants par défaut : Docker / admin (changez le mot de passe après le 1er login).
6) Partager des fichiers avec l’hôte (facultatif)
Montez un dossier hôte sur /data (voir volumes: ci-dessus).
Dans l’Explorateur Windows : rubrique Réseau, ordinateur « host.lan », dossier « Data » (puis mappez-le à une lettre de lecteur si besoin).
Astuces utiles
Changer d’édition / version : VERSION: "11l" (LTSC), "10", "10l", "11e", etc.
Taille disque : augmentez plus tard avec DISK_SIZE: "256G" (puis étendez la partition dans Windows).
Clavier / région : vous pouvez préciser KEYBOARD et REGION (ex. fr-FR).
ARM64 : sur hôtes ARM, utilisez l’image dockur/windows-arm.
Proxmox : si vous lancez Docker dans un CT, exposez /dev/kvm au conteneur et activez la virtualisation imbriquée sur l’hôte.
Limites à connaître
Bien sûr, Dockur ne remplace pas complètement les hyperviseurs comme Proxmox, VMware ou VirtualBox. Les performances graphiques et l’accès matériel sont plus limités. Mais pour du test rapide, c’est une solution redoutable.
En résumé
Dockur, c’est un peu comme avoir un couteau suisse de la virtualisation légère : pratique, rapide et open source. Si vous êtes sysadmin, bidouilleur ou simplement curieux, ça vaut clairement le détour.
Dans le monde du DevOps et de l’administration système, il existe deux types de profils :
Ceux qui lisent la documentation et espèrent ne jamais croiser une panne critique.
Et ceux qui préfèrent s’entraîner dans un environnement contrôlé pour être prêts le jour où le serveur tombe vraiment.
Si vous appartenez à la deuxième catégorie, SadServers est fait pour vous.
Qu’est-ce que SadServers ?
SadServers est une plateforme en ligne qui vous plonge dans de vrais serveurs Linux éphémères, chacun présentant une panne ou un dysfonctionnement bien précis. Votre mission :
Vous connecter au serveur via SSH (intégré au navigateur).
Diagnostiquer le problème.
Trouver la solution.
Vérifier votre réussite grâce aux tests automatiques.
Le concept est simple mais terriblement efficace : c’est un peu comme un LeetCode version DevOps.
Pourquoi SadServers est différent ?
Contrairement aux tutoriels classiques ou aux labs trop théoriques, SadServers vous confronte à de vrais cas pratiques, inspirés de la vie réelle. Vous y trouverez par exemple :
Un disque saturé à cause d’un log mal géré.
Un service Docker qui refuse de démarrer.
Une configuration réseau qui met tout par terre.
Ou encore un bug applicatif sournois qui empêche le service de répondre.
Bref, du concret, du vécu, du sang et des larmes (virtuelles) de sysadmin.
Les fonctionnalités qui font la différence
Scénarios variés : du simple bug de log au crash Kubernetes.
Serveurs éphémères : chaque défi lance une machine isolée dans le cloud, détruite à la fin de la session.
Replays et historique : vos commandes peuvent être enregistrées et rejouées pour revoir votre démarche.
Tableau de bord : suivez vos progrès et comparez vos performances à celles de la communauté.
Mode Pro : accès à des fonctions avancées (API, historique complet, VMs résumables).
En prime, l’interface est sobre, efficace et ne nécessite aucune installation particulière.
SadServers en chiffres
Lancement : octobre 2022.
Serveurs générés : plus de 500 000 à ce jour.
Communauté : plus de 2 000 étoiles GitHub et une activité soutenue sur Reddit et Hacker News.
C’est un projet open source qui a déjà convaincu la communauté DevOps et continue de grandir.
Un exemple concret
Imaginons que vous tombiez sur ce scénario : Un fichier /var/log/bad.log grossit à vue d’œil et finit par saturer le disque.
➡️ En quelques minutes, vous allez devoir :
Identifier le coupable avec lsof ou fuser.
Tuer le processus fautif avec kill.
Vérifier que le disque respire à nouveau.
Simple, rapide, mais tellement formateur !
Faut-il essayer SadServers ?
Clairement oui si vous êtes :
Administrateur système et que vous voulez muscler vos réflexes.
Ingénieur DevOps/SRE qui prépare un entretien technique.
Étudiant ou autodidacte qui souhaite apprendre autrement que par la théorie.
SadServers est une sorte de salle de sport pour sysadmins : plus vous pratiquez, plus vous devenez efficace face aux incidents.
Conclusion
Avec son approche pratique, son infrastructure robuste et sa communauté active, SadServers s’impose comme une référence pour tous ceux qui veulent apprendre en cassant et réparant des serveurs.
Alors, plutôt que d’attendre le prochain incident en production… pourquoi ne pas vous entraîner dès maintenant sur SadServers ?