SadServers : le terrain de jeu ultime pour tester vos compétences Linux et DevOps

Dans le monde du DevOps et de l’administration système, il existe deux types de profils :

  • Ceux qui lisent la documentation et espèrent ne jamais croiser une panne critique.
  • Et ceux qui préfèrent s’entraîner dans un environnement contrôlé pour être prêts le jour où le serveur tombe vraiment.

Si vous appartenez à la deuxième catégorie, SadServers est fait pour vous.

Qu’est-ce que SadServers ?

SadServers est une plateforme en ligne qui vous plonge dans de vrais serveurs Linux éphémères, chacun présentant une panne ou un dysfonctionnement bien précis. Votre mission :

  1. Vous connecter au serveur via SSH (intégré au navigateur).
  2. Diagnostiquer le problème.
  3. Trouver la solution.
  4. Vérifier votre réussite grâce aux tests automatiques.

Le concept est simple mais terriblement efficace : c’est un peu comme un LeetCode version DevOps.

Pourquoi SadServers est différent ?

Contrairement aux tutoriels classiques ou aux labs trop théoriques, SadServers vous confronte à de vrais cas pratiques, inspirés de la vie réelle. Vous y trouverez par exemple :

  • Un disque saturé à cause d’un log mal géré.
  • Un service Docker qui refuse de démarrer.
  • Une configuration réseau qui met tout par terre.
  • Ou encore un bug applicatif sournois qui empêche le service de répondre.

Bref, du concret, du vécu, du sang et des larmes (virtuelles) de sysadmin.

Les fonctionnalités qui font la différence

  • Scénarios variés : du simple bug de log au crash Kubernetes.
  • Serveurs éphémères : chaque défi lance une machine isolée dans le cloud, détruite à la fin de la session.
  • Replays et historique : vos commandes peuvent être enregistrées et rejouées pour revoir votre démarche.
  • Tableau de bord : suivez vos progrès et comparez vos performances à celles de la communauté.
  • Mode Pro : accès à des fonctions avancées (API, historique complet, VMs résumables).

En prime, l’interface est sobre, efficace et ne nécessite aucune installation particulière.

SadServers en chiffres

  • Lancement : octobre 2022.
  • Serveurs générés : plus de 500 000 à ce jour.
  • Communauté : plus de 2 000 étoiles GitHub et une activité soutenue sur Reddit et Hacker News.

C’est un projet open source qui a déjà convaincu la communauté DevOps et continue de grandir.

Un exemple concret

Imaginons que vous tombiez sur ce scénario :
Un fichier /var/log/bad.log grossit à vue d’œil et finit par saturer le disque.

➡️ En quelques minutes, vous allez devoir :

  • Identifier le coupable avec lsof ou fuser.
  • Tuer le processus fautif avec kill.
  • Vérifier que le disque respire à nouveau.

Simple, rapide, mais tellement formateur !

Faut-il essayer SadServers ?

Clairement oui si vous êtes :

  • Administrateur système et que vous voulez muscler vos réflexes.
  • Ingénieur DevOps/SRE qui prépare un entretien technique.
  • Étudiant ou autodidacte qui souhaite apprendre autrement que par la théorie.

SadServers est une sorte de salle de sport pour sysadmins : plus vous pratiquez, plus vous devenez efficace face aux incidents.

Conclusion

Avec son approche pratique, son infrastructure robuste et sa communauté active, SadServers s’impose comme une référence pour tous ceux qui veulent apprendre en cassant et réparant des serveurs.

Alors, plutôt que d’attendre le prochain incident en production… pourquoi ne pas vous entraîner dès maintenant sur SadServers ?

Pourquoi et comment effacer vos données personnelles sur Internet ?

L’exposition de vos données : une réalité inquiétante

Saviez-vous que vos données personnelles circulent sur le web comme des petits cailloux laissés derrière vous ? Adresse email, numéro de téléphone, historique de navigation, géolocalisation, photos de vacances… Autant d’éléments que vous laissez sans le vouloir aux plateformes, aux réseaux sociaux et surtout… aux data brokers (courtiers de données).

  • Exemple récent : TikTok s’est vu infliger une amende record de 530 millions d’euros pour transfert illégal de données vers la Chine.
  • Les applis étrangères collectent trois fois plus de données que les européennes.
  • Le marché mondial des données personnelles pèse désormais plus de 430 milliards de dollars.

💡 En clair : vos données valent de l’or, mais pas pour vous.

Pourquoi agir maintenant ?

Laisser vos données en libre circulation peut entraîner :

  • Spam à répétition (emails, SMS, appels).
  • Vol d’identité (emprunts, arnaques au crédit, faux profils).
  • Atteinte à la réputation (photos retrouvées, infos sensibles publiées).
  • Profilage publicitaire ultra-ciblé, qui en dit parfois plus sur vous que vos proches.

Et puis soyons honnêtes : une fois vos données diffusées, impossible de tout rattraper. Le but n’est pas de disparaître d’Internet, mais de réduire votre empreinte numérique et de reprendre le contrôle.

Les bonnes pratiques pour nettoyer vos données

1. Faites un audit de votre présence

  • Tapez votre nom + ville sur Google.
  • Notez les sites où apparaissent vos infos (annuaires, forums, réseaux sociaux, résultats publics).
  • Testez aussi votre email sur HaveIBeenPwned pour savoir s’il a été compromis.

2. Sécurisez vos réseaux sociaux

  • Passez vos profils en privé (Facebook, Instagram, TikTok…).
  • Nettoyez vos publications (photos, adresses, anciens statuts).
  • Supprimez les comptes inutilisés.
  • Désactivez la publicité personnalisée dans les paramètres.

3. Utilisez l’outil de Google

Google propose un formulaire officiel pour demander la suppression de résultats :
👉 Supprimer des résultats de recherche Google

Pratique pour faire disparaître une adresse, un numéro de téléphone ou même une photo compromettante.

4. Automatisez la suppression avec Incogni

Le service Incogni (créé par Surfshark) automatise vos demandes auprès des data brokers :

  • Envoie des requêtes officielles basées sur le RGPD.
  • Suit les réponses et relance si besoin.
  • Exemple concret : en 3 ans, l’outil a supprimé les données de 232 brokers pour un seul utilisateur.

👉 Alternative gratuite (mais chronophage) : envoyer vous-même des demandes via email en citant le RGPD, article 17 (« droit à l’oubli »).

5. Supprimez vos anciens comptes

Faites un tri dans vos boîtes mails :

  • Recherchez « inscription », « bienvenue », « confirmation de compte ».
  • Supprimez ou désactivez les comptes inutiles (anciens forums, e-commerces, applis).

💡 Astuce : des services comme JustDeleteMe listent les liens directs pour fermer vos comptes.

6. Choisissez vos applis avec soin

  • Préférez des applis européennes (soumis au RGPD).
  • Évitez d’installer une appli qui demande des permissions injustifiées (ex. une lampe torche qui demande l’accès à vos contacts).
  • Vérifiez régulièrement les autorisations Android/iOS et révoquez celles inutiles.

Exemple concret

Prenons le cas de Camille, 29 ans :

  • Elle tape son nom sur Google et trouve son ancienne adresse postale sur un site d’annuaire.
  • Elle utilise l’outil Google pour demander la suppression.
  • Elle découvre aussi qu’elle a encore un ancien compte Skyblog en ligne → suppression immédiate.
  • Elle installe Incogni → 80 data brokers retirent son profil en quelques semaines.
  • Résultat : beaucoup moins de spams et plus de tranquillité d’esprit.

Conclusion

Se protéger sur Internet ne veut pas dire disparaître, mais garder la main sur ce que vous partagez.
En appliquant ces bonnes pratiques :

  1. Audit de vos données
  2. Nettoyage de vos réseaux
  3. Suppression via Google
  4. Recours à Incogni (ou demandes manuelles)
  5. Fermeture d’anciens comptes
  6. Choix d’applications responsables

👉 Vous réduisez considérablement votre exposition et limitez les risques liés à la vente de vos données.

Winget – Installer et mettre à jour vos logiciels Windows en une commande

Introduction

Marre de télécharger des installeurs sur 10 sites différents pour tes logiciels Windows ? Ou de passer ton temps à cliquer sur « Suivant » – « J’accepte » – « Installer » ? Bonne nouvelle : avec Winget, le gestionnaire de paquets officiel de Microsoft, tu peux installer et mettre à jour tes programmes comme un pro… directement depuis ton terminal.

Qu’est-ce que Winget ?

  • Winget (Windows Package Manager) est intégré par défaut à Windows 11 et disponible sur Windows 10 (via l’application App Installer).
  • Il fonctionne comme apt (Linux) ou brew (macOS).
  • Ses fonctions principales :
    • Installer des logiciels,
    • Mettre à jour automatiquement,
    • Désinstaller,
    • Rechercher des paquets.

Installer un logiciel avec Winget

  1. Rechercher un logiciel dans le catalogue : winget search vlc
  2. Installer un logiciel (par exemple VLC Media Player) : winget install VideoLAN.VLC
  3. Installer sans confirmation (silencieux) : winget install VideoLAN.VLC --silent
  4. Installer plusieurs logiciels d’un coup : winget install Google.Chrome Mozilla.Firefox 7zip.7zip

Mettre à jour ses logiciels avec Winget

Vérifier les mises à jour disponibles :

winget upgrade

Mettre à jour tous les logiciels d’un coup :

winget upgrade --all

Mise à jour silencieuse :

winget upgrade --all --silent

Exemple concret

Tu viens de réinstaller ton PC ? En quelques commandes, tu peux tout remettre en place :

winget install Google.Chrome
winget install VideoLAN.VLC
winget install 7zip.7zip
winget install Microsoft.VisualStudioCode

➡️ Et hop, ton PC est déjà prêt pour le travail ou le gaming, sans aller chercher les installeurs sur des dizaines de sites.


Avantages de Winget

  • Gain de temps : installation et mise à jour centralisées.
  • Sécurité : plus besoin de télécharger depuis des sources douteuses.
  • Automatisation : tu peux créer un script d’installation complet pour configurer un PC neuf en quelques minutes.

Exemple de script d’installation complet

Voici un exemple de liste de logiciels qu’on pourrait installer automatiquement :

winget install Google.Chrome
winget install Mozilla.Firefox
winget install VideoLAN.VLC
winget install 7zip.7zip
winget install Notepad++.Notepad++
winget install Git.Git
winget install Microsoft.VisualStudioCode
winget install Spotify.Spotify
winget install Discord.Discord
winget install OBSProject.OBSStudio
winget install Zoom.Zoom

💡 Tu peux enregistrer cette liste dans un fichier .bat ou .ps1 et relancer ton setup complet en un seul clic.


Où trouver la liste complète des logiciels disponibles ?

Microsoft maintient un catalogue officiel de tous les logiciels compatibles Winget :

🔗 Liste complète sur GitHub – Winget-pkgs

Et pour chercher directement depuis ton PC :

winget search nom_du_logiciel

Exemple :

winget search chrome
winget search vlc
winget search firefox

Conclusion

Avec Winget, Windows se rapproche de l’expérience Linux et macOS en matière de gestion logicielle.
Une commande pour installer, une autre pour mettre à jour : fini les galères, ton PC reste propre et à jour sans effort.
Et si tu veux aller encore plus loin, le dépôt GitHub t’ouvre la porte à tout le catalogue officiel de logiciels Windows, prêt à être installé en une ligne de commande.

WinApps : utilisez Microsoft Office et Adobe sur Linux, comme si c’était natif

Vous avez déjà rêvé de lancer Word ou Photoshop sur Linux sans avoir l’impression de bidouiller avec une vieille machine virtuelle ? Avec WinApps, ce rêve devient réalité. Cette solution ingénieuse fait tourner Windows en arrière-plan et projette directement vos applications sur le bureau Linux, comme si elles étaient natives.

Qu’est-ce que WinApps ?

  • WinApps maintient une VM Windows (via Docker, Podman ou KVM) en coulisses.
  • Il extrait uniquement l’application voulue (Word, Excel, Photoshop…) grâce à FreeRDP, et l’affiche comme une appli Linux classique.
  • Intégration totale : clic droit sur un .docx et ouverture directe dans Word.
  • Le dossier Linux ~/home est accessible dans Windows (\\tsclient\\home).
  • Détection auto des logiciels Windows installés → création de raccourcis avec icônes et associations de fichiers.
  • Compatible avec la suite Office, Adobe CC, Visual Studio, Explorateur Windows, etc.

Pourquoi pas Wine ?

Wine est pratique pour de petites applis, mais instable pour Office complet ou Adobe Creative Cloud. Avec WinApps, ce sont les vraies applications Windows qui tournent, assurant compatibilité et fluidité.

Prérequis

  • Une ISO de Windows 10/11 + licence valide.
  • Un environnement de virtualisation : Docker, Podman ou KVM.
  • Minimum 4 Go de RAM dédiés à la VM.
  • Une distribution Linux standard (Ubuntu, Fedora, Arch, Debian…).

Installation étape par étape

Option 1 – Automatisée (Docker / Podman)

git clone https://github.com/winapps-org/winapps.git ~/.local/src/winapps

cd ~/.local/src/winapps

./install.sh

Suivez les instructions : ajout de l’ISO, création de la VM, installation de Windows puis d’Office.

Enfin, générez les raccourcis :

winapps install

Option 2 – Manuelle (KVM/libvirt)

  1. Créez une VM Windows avec virt-manager.
  2. Configurez le serveur RDP.
  3. Vérifiez l’accès au dossier partagé \\tsclient\\home.
  4. Clonez WinApps et exécutez install.sh.
  5. Renseignez correctement le fichier winapps.conf.
  6. Installez Office → lancez winapps install.

Astuces de la communauté

  • ⚠️ Téléchargement lent : WinApps peut prendre Tiny11 sur archive.org (2–3 h). Solution → préparer votre ISO à l’avance.
  • Erreur exit code 15 : supprimer network:lan dans winapps.conf.
  • ⌨️ Clavier forcé en US : dans la VM Windows, ajouter dans la base de registre :HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Keyboard LayoutIgnoreRemoteKeyboardLayout [DWORD = 1]
  • 🔑 Connexion auto à Windows : désactiver AutoAdminLogon dans :HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\WinlogonAutoAdminLogon = 0
  • 🖥️ Éviter le démarrage automatique de la VM : dans ~/.config/winapps/compose.yaml, remplacer :restart: on-failurepar :restart: no

Performances

  • 4 Go de RAM suffisent pour Word/Excel, mais prévoyez plus pour Photoshop ou After Effects.
  • La VM se met en veille automatiquement quand inutilisée.
  • Les applis apparaissent comme des fenêtres Linux classiques, avec intégration totale dans le bureau.

Utilisation avancée

WinApps ne se limite pas à une VM locale. Vous pouvez le connecter à un PC Windows distant via RDP pour centraliser vos applis Windows.

Conclusion

WinApps est LA solution élégante pour profiter des applis Windows lourdes (Office, Adobe, Visual Studio) directement dans Linux. Fini les bidouilles Wine ou les doubles redémarrages. Avec une VM bien configurée et quelques ajustements, vous profitez du meilleur des deux mondes : la stabilité des logiciels Windows et la liberté de Linux.

Quick Machine Recovery : la Récupération Rapide de la Machine, ou comment éviter la crise de nerfs au démarrage

Ah, Windows… Ce fidèle compagnon qui nous rend service au quotidien, mais qui parfois aime bien nous tester la patience. Une mise à jour qui plante ? Un écran noir qui refuse obstinément de disparaître ? Une boucle infinie de redémarrages ? Bref, le genre de matinée où même le café ne suffit pas à calmer vos nerfs.

Mais bonne nouvelle : Microsoft a pensé à nous (oui, ça arrive !) avec une nouvelle fonctionnalité qui débarque dans Windows 11 : la Récupération Rapide de la Machine, alias Quick Machine Recovery.

Qu’est-ce que Quick Machine Recovery ?

Introduite avec la mise à jour KB5062660 de septembre 2025 (Windows 11 version 24H2), Quick Machine Recovery est une capacité intégrée directement dans l’environnement de récupération Windows (WinRE).

En clair, lorsque votre PC refuse de démarrer correctement, Windows ne vous abandonne plus :

  1. Il détecte automatiquement le blocage.
  2. Il bascule dans WinRE (le fameux mode de récupération).
  3. Il se connecte à Internet (Ethernet ou Wi-Fi).
  4. Il envoie des infos de diagnostic à Microsoft.
  5. Microsoft lui renvoie un correctif ciblé via Windows Update.
  6. Le patch s’applique, le PC redémarre, et vous… vous reprenez votre café comme si de rien n’était.

Bref, fini les réinstallations complètes ou les clés USB de secours planquées dans le tiroir.

Comment l’activer ?

1. Depuis Windows 11

Une nouvelle page a fait son apparition dans les Paramètres → Système → Récupération → Quick Machine Recovery.
Vous pouvez :

  • Activer ou non la remédiation cloud (téléchargement des correctifs en ligne).
  • Autoriser la remédiation automatique (si aucun correctif n’est disponible, Windows tentera quand même une réparation locale).
  • Configurer la fréquence de recherche des correctifs et des redémarrages.

2. Depuis WinRE

Si votre PC est déjà en carafe, vous pouvez lancer manuellement la fonction via :
Dépannage → Options avancées → Récupération rapide de la machine.

3. Pour les pros et administrateurs

La fonctionnalité est aussi pilotable via :

  • REAgentC.exe en ligne de commande.
  • Les stratégies RemoteRemediation CSP pour une intégration à grande échelle (notamment avec Intune).

Activée par défaut ou pas ?

  • Windows 11 Famille : la remédiation cloud est activée par défaut, mais pas la remédiation automatique.
  • Windows 11 Pro et Entreprise : les deux sont désactivées par défaut, mais peuvent être activées manuellement ou via la stratégie d’entreprise.

Pourquoi c’est une bonne nouvelle ?

  • Pour les particuliers : moins de stress, plus de simplicité, et surtout une vraie chance de sauver son PC sans passer par un atelier de réparation ou une réinstallation complète.
  • Pour les pros : c’est un outil de remédiation silencieuse et à grande échelle. En cas de crash massif (vous souvenez-vous de l’incident CrowdStrike en 2024 ?), cette fonction peut éviter des heures de panique et des journées de production perdues.

Exemple concret

Imaginez : votre PC refuse de démarrer après une mise à jour. Avant, il fallait jongler entre clés USB bootables, commandes obscures dans l’invite, ou prier pour que la restauration système fonctionne.
Avec Quick Machine Recovery, Windows se répare lui-même via le cloud. Résultat : moins de sueurs froides, plus de sérénité.

Conclusion

La Récupération Rapide de la Machine est clairement un pas en avant pour renforcer la fiabilité et la résilience de Windows 11. Que vous soyez un simple utilisateur ou un administrateur IT, c’est le genre d’outil qui pourrait bien vous sauver la mise un jour.

Et si un matin votre PC refuse de démarrer… dites merci à Microsoft (oui, une fois n’est pas coutume).

Windows File Recovery : le couteau suisse gratuit pour récupérer vos fichiers supprimés

On l’a tous vécu au moins une fois : ce moment de panique quand on vide la corbeille un peu trop vite… avant de réaliser qu’on a effacé LE document super important, la photo de vacances introuvable ailleurs ou, pire, son fichier d’imposition. Pas de panique ! Microsoft propose une solution officielle, souvent méconnue : Windows File Recovery.

Qu’est-ce que Windows File Recovery ?

Windows File Recovery (ou WinFR) est un outil gratuit développé par Microsoft et disponible sur le Microsoft Store.
Sa mission : récupérer des fichiers supprimés de votre disque dur, SSD, clé USB ou carte SD, quand la corbeille ne peut plus rien pour vous.

👉 Petit bémol : il ne s’agit pas d’un logiciel avec une jolie interface. WinFR fonctionne uniquement en ligne de commande, ce qui peut en rebuter certains. Mais rassurez-vous, avec quelques exemples concrets, ça devient vite un allié puissant.

Quand l’utiliser ?

WinFR est utile dans plusieurs cas :

  • Vous avez vidé la corbeille par erreur.
  • Vous avez formaté un disque ou une clé USB.
  • Votre disque est corrompu mais encore lisible.
  • Vous cherchez à récupérer un type de fichier précis (photos, PDF, documents Office).

⚠️ Conseil : plus vous utilisez votre ordinateur après la suppression, plus les chances de récupération diminuent. Le maître mot est donc agir vite !

Comment l’installer ?

  1. Ouvrez le Microsoft Store.
  2. Recherchez Windows File Recovery.
  3. Installez et lancez l’outil (en tant qu’administrateur, de préférence).

Les différents modes de récupération

WinFR propose plusieurs modes selon le type de fichier et l’état du disque :

  • Regular (par défaut)
    Idéal pour les fichiers supprimés récemment sur un disque NTFS en bon état.
    Exemple : vous venez de vider la corbeille par erreur.
  • Extensive
    À utiliser pour les cas plus complexes : formatage, corruption du disque, fichiers plus anciens. Fonctionne aussi sur FAT et exFAT (clés USB, cartes SD).
  • Segment
    Variante avancée pour NTFS, qui s’appuie sur les segments de fichiers stockés dans la MFT.
  • Signature
    Permet de rechercher des fichiers par type (JPG, PNG, PDF, DOCX, MP3, etc.). Parfait quand vous cherchez juste vos photos ou vos documents.

Syntaxe et exemples pratiques

La commande de base est la suivante :

winfr source: destination: [options]
  • source = disque où se trouvent les fichiers perdus.
  • destination = disque ou clé où seront enregistrés les fichiers récupérés.

⚠️ Important : vous ne pouvez pas restaurer sur le même disque d’origine, sinon vous risquez d’écraser les données perdues.

Exemple 1 – Récupérer des fichiers Word récemment supprimés

winfr C: D:\Recup /regular /n *.docx

👉 Récupère tous les fichiers Word supprimés du disque C vers le dossier D:\Recup.

Exemple 2 – Récupérer des PDF après un formatage

winfr E: F:\Sauvegarde /extensive /n *.pdf

👉 Recherche approfondie sur une clé USB formatée (E:), pour sauver uniquement les fichiers PDF.

Exemple 3 – Récupérer toutes les photos

winfr C: D:\Photos /signature /n *.jpg /n *.png

👉 Scanne le disque C et copie toutes les photos retrouvées dans D:\Photos.

Avantages et limites

Les plus

  • Gratuit et officiel (directement de Microsoft).
  • Fonctionne sur disques internes, externes, clés USB, cartes SD.
  • Modes adaptés à différents scénarios.

Les moins

  • Pas d’interface graphique → uniquement en ligne de commande.
  • Pas toujours efficace si le disque est fortement utilisé après suppression.
  • Nécessite un minimum de connaissances techniques.

Alternatives à considérer

Si la ligne de commande vous rebute ou si WinFR ne parvient pas à retrouver vos fichiers, d’autres outils peuvent être utiles :

  • Recuva : simple, gratuit, avec interface graphique.
  • Wise Data Recovery : facile à utiliser, avec indicateur de taux de réussite.

Conclusion

Windows File Recovery n’est pas l’outil le plus convivial, mais il reste un allié de poids pour sauver vos fichiers supprimés, surtout si vous agissez rapidement. Pour les utilisateurs qui n’ont pas peur de taper quelques commandes, c’est une solution fiable, gratuite et sans publicité.

La prochaine fois que vous supprimez par erreur le dossier « Vacances 2024 », rappelez-vous : un petit winfr et vos souvenirs ne sont peut-être pas perdus à jamais.

Panique après la dernière mise à jour Windows 11 : des SSD deviennent illisibles, voire irrécupérables

Contexte de l’affaire

Selon une enquête menée par les médias spécialisés en informatique, certains utilisateurs ont constaté que, suite à la dernière mise à jour de Windows 11, leurs SSD internes devenaient illisibles, parfois irrécupérables. Le lecteur disparaît du système, rendant impossible la récupération des données. Vous évoquez ce lien dans votre requête. Pour approfondir, j’ai recherché des sources complémentaires en anglais et en français, ce qui confirme et détaille le phénomène.

Ce que disent les médias spécialisés (août 2025)

  • Techradar indique que l’update KB5063878, publié début août, pourrait provoquer des pertes de reconnaissance du SSD, surtout lors de fortes écritures (e.g. patchs de jeux lourds). Les SSD à contrôleur Phison NAND (comme Corsair Force MP600, Kioxia Exceria Plus G4, SanDisk Extreme Pro M.2 3D…) semblent plus vulnérables.
  • PCWorld précise que le bug touche les versions Windows 11 24H2 (KB5063878, KB5063875) et expose tout SSD/HDD, y compris les disques contenant le système, à devenir inaccessibles.
  • Tom’s Hardware partage qu’après test de 21 SSD, 12 sont devenus inaccessibles, dont certains irrécupérables comme le Western Digital SA510 2 TB. Le bug n’est pas limité aux modèles Phison.
  • Neowin explique que les symptômes surviennent lors d’écritures soutenues dépassant environ 50 Go, avec des problèmes persistants de cache/disparition du drive SMART. Phison a confirmé l’impact potentiel sur certains de ses produits.
  • ItsFoss, CybersecurityNews, Club386, Windows Central… tous rapportent des cas similaires de SSD/HDD disparaissant sous forte écriture après le KB5063878, avec risques de corruption et disparition de la partition, et parfois récupération temporaire après redémarrage.

Témoignages d’utilisateurs

Sur Reddit (et autres forums), plusieurs utilisateurs confirment des SSD non reconnus après l’update :

« Windows 11 update isn’t registering the SSD… the SSD is fine, tested on another laptop »

Autres conseils trouvés : réinitialiser le BIOS/CMOS, vérifier contrôleur NVMe, changer pilote du contrôleur RAID AMD vers « Standard NVM Express Controller » a fait réapparaître certains SSD.

Causes possibles identifiées

  • Bug lié aux écritures séquentielles massives ou au cache / mémoire tampon du SSD (sous strong write load)
  • Dysfonctionnement du HMB (Host Memory Buffer) chez certains SSD (notamment WD/SanDisk de 2 To). Une incompatibilité firmware exposée par la mise à jour Windows 11 24H2 provoquerait des BSOD. Un correctif firmware est disponible via WD Dashboard.

Solutions recommandées

  1. Sauvegarder immédiatement toutes vos données sur un autre support, surtout si vous avez installé KB5063878.
  2. Limiter les opérations d’écriture lourdes (patchs de jeux, sauvegardes massives…) tant que le problème n’est pas résolu.
  3. Mettre à jour le firmware de votre SSD, notamment si vous utilisez un modèle WD/SanDisk de 2 To ; cela pourrait corriger des incompatibilités HMB.
  4. Mettre à jour ou réinstaller le pilote de disque via Gestionnaire de périphériques : privilégier « Standard NVM Express Controller » peut aider.
  5. Réparer les fichiers système avec sfc /scannow et DISM.exe /Online /Cleanup-image /Restorehealth en cas de corruption possible après update.
  6. Effectuer un rollback de Windows 11, vers la version 23H2 si le bug est trop dangereux.
  7. Diagnostiquer avec Disk Management : vérifier si le disque apparaît, est non alloué, conflict de lettre de lecteur, etc. Utiliser CHKDSK, MiniTool Partition Wizard ou EaseUS selon cas.

Synthèse

ProblèmeVirulence sous fortes écritures, drives (SSD/HDD) disparaissent, partitions/PFS deviennent inaccessibles
Causes suspectéesKB5063878 (Win 11 24H2, août 2025), bugs de cache / HMB, firmware SSD
SSD vulnérablesPhison NAND, DRAM-less, certains WD/SanDisk 2 To
Solutions à court termeSauvegarde, éviter gros transferts, rollback 23H2
Solutions à moyen termeFirmware SSD, mise à jour pilotes, réparation fichiers système
Solutions spécifiquesMise à jour WD/SanDisk via WD Dashboard (firmware)

Conclusion

Ce bug, bien que encore sporadique, est potentiellement grave, surtout pour les utilisateurs de SSD vulnérables et confrontés à de lourds transferts de données. Il vaut mieux être prudent : sauvegardez immédiatement, évitez les gros volumes d’écriture tant que l’on n’aura pas un correctif Microsoft ou une confirmation officielle.

Encore aucune communication claire de Microsoft pour l’instant, ni correctif générique, mis à part les firmwares spécifiques (WD/SanDisk) qui semblent prometteurs.

Reboot2Life : et si vos ordinateurs avaient droit à une deuxième vie ?

Dans le monde de l’informatique, il y a deux équipes.
👉 Ceux qui achètent systématiquement du matériel neuf, flambant sorti d’usine.
👉 Et ceux qui ont compris qu’un PC reconditionné pouvait être tout aussi performant, moins cher, et surtout bien plus respectueux de l’environnement.

C’est exactement la mission de Reboot2Life : donner une seconde vie au matériel informatique et offrir aux entreprises comme aux particuliers une alternative durable, économique et flexible.

Pourquoi choisir du reconditionné plutôt que du neuf ?

  1. Économies immédiates : jusqu’à 50 % moins cher qu’un ordinateur neuf équivalent.
  2. Écologie concrète : chaque PC reconditionné évite la production de plusieurs kilos de déchets électroniques et l’extraction de ressources rares.
  3. Performance garantie : les machines proposées par Reboot2Life sont testées, vérifiées et prêtes à l’emploi.
  4. Flexibilité : pas besoin d’investir lourdement, vous pouvez aussi opter pour la formule d’abonnement mensuel — idéal pour les petites structures et startups.

En clair : on arrête de jeter, on redonne une seconde vie, et tout le monde est gagnant.

L’abonnement Reboot2Life : l’informatique comme un service

Acheter un parc informatique complet, c’est souvent un casse-tête (et une grosse facture).
Reboot2Life propose une alternative simple : louer vos ordinateurs en abonnement, avec tout inclus (maintenance, remplacement, support).

👉 Résultat : vous maîtrisez votre budget, vous restez flexibles, et vous profitez de machines fiables sans immobiliser votre trésorerie.

Un impact environnemental positif

Chaque ordinateur reconditionné, c’est :

  • Une réduction massive des déchets électroniques (e-waste).
  • Des émissions de CO₂ évitées grâce à la réutilisation plutôt que la production.
  • Une démarche RSE concrète pour les entreprises qui veulent verdir leur image et leurs pratiques.

En résumé : choisir Reboot2Life, c’est bon pour la planète et pour vos finances.

Exemple concret

Une PME de 20 salariés qui s’équipe en ordinateurs neufs peut dépenser entre 15 000 et 20 000 €.
Avec du matériel reconditionné via Reboot2Life, la facture tombe à environ 8 000 à 10 000 €, soit une économie immédiate de presque 50 %.
Et si l’entreprise choisit l’abonnement mensuel, elle n’a plus à se soucier de la maintenance ni du remplacement.

Conclusion

Reboot2Life, ce n’est pas seulement du matériel informatique d’occasion.
C’est une nouvelle façon de consommer l’informatique : plus durable, plus économique, et surtout plus intelligente.

Alors, la prochaine fois que vous pensez “ordinateur neuf”, demandez-vous plutôt :
Pourquoi neuf, quand le reconditionner fait aussi bien… en mieux ?

Les emails professionnels, accessibles aux ex‑salariés ? Ce que dit l’arrêt du 18 juin 2025

Introduction

Un simple départ de salarié, autrefois réglé en quelques clics, devient aujourd’hui un casse-tête juridique. Depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 18 juin 2025, les emails professionnels sont officiellement considérés comme des données personnelles. Conséquence : l’entreprise doit se conformer au RGPD, même après le départ d’un collaborateur. Et spoiler : non, on ne peut plus rediriger ses mails comme avant.

Arrêt du 18 juin 2025 : ce qu’il change

La Cour de cassation (arrêt n° 23-19.022) a jugé que les emails professionnels sont des données personnelles, désormais protégées par le RGPD. Cela inclut :

  • Le contenu des messages ;
  • Les métadonnées (date, heure, destinataire, etc.).

L’ex-salarié peut donc demander l’accès à sa messagerie même après son départ.

Comment cet accès doit-il se concrétiser ?
Les employeurs ont désormais l’obligation de répondre aux demandes d’accès sous un mois (voire trois en cas de complexité). Ils doivent fournir :

  • Le contenu des emails ;
  • Les métadonnées (horodatage, destinataires…) ;
    sauf si ces éléments portent atteinte aux droits d’un tiers (secret des affaires, vie privée…)

Jusqu’où peut-on aller ?
Le salarié n’a pas nécessairement le droit à la copie brute de l’email – un tableau synthétique peut suffire. Toutefois, en cas de refus complet, l’employeur s’expose à des sanctions financières via les prud’hommes ou la CNIL .

Impacts opérationnels pour les entreprises
Pour se conformer, l’entreprise doit :

  • Mettre en place une politique claire de rétention des emails,
  • Prévoir dès l’arrivée du salarié les modalités de conservation et restitution en cas de départ,
  • Documenter les traitements dans le registre RGPD,
  • Adopter des procédures efficaces d’extraction ou de synthèse des données.

Rediriger les mails vers un collègue : (presque) toujours interdit

Même dans le cadre du départ d’un collaborateur, tu ne peux pas rediriger ses mails vers un autre collègue sans encadrement strict. C’est une atteinte au secret des correspondances.

Ce qui est interdit :

  • Redirection automatique permanente vers un collègue ;
  • Réponse automatique qui se fait passer pour l’ex-salarié ;
  • Conservation d’un alias prenom.nom@... sans mention claire du départ.

Ce qui est autorisé :

  • Mise en place d’une réponse automatique claire mentionnant le départ ;
  • Redirection temporaire, max 1 mois, à condition que le salarié ait été informé avant son départ et que ce soit documenté dans le registre RGPD ;
  • Boîte fonctionnelle ou partagée sans nom de personne (support@...).

Comment gérer concrètement une départ dans M365 ?

  1. Bloquer l’accès au compte, sans supprimer la boîte (conservation des données) ;
  2. Interdire la redirection automatique vers un autre utilisateur ;
  3. Configurer une réponse automatique claire ;
  4. Appliquer une règle de rétention via Microsoft Purview ;
  5. Supprimer le compte une fois la période de rétention expirée, selon la politique interne.

Obligation d’accès à ses emails pour l’ex-salarié

Si un ex-collaborateur demande l’accès à ses mails, l’entreprise a 1 mois pour répondre (voire 3 en cas de complexité). Elle doit fournir :

  • Le contenu des emails ;
  • Les métadonnées associées.

⚠️ Mais : certaines données peuvent être occultées si elles concernent la vie privée d’autrui, le secret des affaires, etc.

En conclusion

Le départ d’un salarié doit être préparé comme une opération à part entière :

  • Sécurité des données,
  • Respect du RGPD,
  • Continuité du service,
  • Communication claire vers les clients.

En tant qu’admin ou DSI, tu dois avoir une procédure d’offboarding précise, documentée, conforme et humaine. La jurisprudence de 2025 ne laisse plus de place à l’improvisation.

👇 Et chez vous, comment vous gérez les départs ? Avez-vous adapté vos pratiques à la lumière du RGPD et des dernières décisions ? Partagez vos retours et n’hésitez pas à commenter !

📬 Pourquoi j’ai auto-hébergé mon serveur mail avec Mail-in-a-Box (et pourquoi tu devrais peut-être faire pareil)

T’en as marre que Google lise tes mails ? Marre des boîtes mail gratuites qui deviennent payantes dès que tu veux 1 Go de plus ? Tu veux reprendre le contrôle total de tes données ?

Alors laisse-moi te parler de Mail-in-a-Box, une solution open source qui transforme un serveur Ubuntu 22.04 LTS en véritable centrale postale auto-hébergée, sécurisée et clé en main.

C’est quoi au juste, Mail-in-a-Box ?

C’est un script magique qui configure pour toi un serveur mail complet, sécurisé et prêt à l’emploi. Tu le lances sur un serveur vierge, et en 20-30 minutes, t’as :

  • Un serveur SMTP/IMAP (Postfix, Dovecot)
  • Une interface webmail (Roundcube)
  • La synchronisation des contacts et calendriers (Nextcloud, ActiveSync)
  • Des protections contre le spam
  • Des certificats Let’s Encrypt
  • Une interface d’administration simple
  • Un DNS autonome, pour gérer toi-même ton domaine (ou déléguer)

Pourquoi c’est top en auto-hébergement ?

  • Tu contrôles tout : aucun intermédiaire entre ton domaine, ton serveur et tes mails.
  • T’es 100% souverain : pas de dépendance à un GAFAM ou fournisseur obscur.
  • T’apprends des trucs : SPF, DKIM, DNSSEC, DANE… tout devient plus clair.
  • Ça tourne chez toi ou dans ton cloud perso (Proxmox, VPS, Raspberry Pi si t’es joueur).
  • C’est open source (licence CC0), donc sans piège ni espion dans le code.

Installation auto-hébergée pas à pas

  1. Prépare une machine sous Ubuntu 22.04 LTS (physique ou virtuelle).
  2. Ouvre les ports nécessaires dans ta box/firewall : 25, 587, 993, 443, etc.
  3. Aie un nom de domaine prêt à l’emploi (genre mondomaine.fr).
  4. Connecte-toi en SSH : curl -s https://mailinabox.email/setup.sh | sudo bash
  5. Laisse-toi guider. Le script te posera quelques questions et fera tout le reste.
  6. Tu accèdes ensuite à ton interface : https://box.mondomaine.fr/admin

Et niveau sécurité ?

Mail-in-a-Box active automatiquement :

  • Firewall (UFW)
  • Fail2Ban pour bloquer les IPs douteuses
  • SPF, DKIM, DMARC correctement configurés
  • DNSSEC + DANE pour les accros à la sécurité

Exemple perso

Chez moi, le serveur tourne sur une VM Proxmox avec 1,5 Go de RAM et un disque de 180Go. J’ai relié mon domaine, tout est chiffré, mes mails passent sans spam ni rejet (oui oui, même Gmail me respecte).

Je l’utilise pour tous mes mails.