Ray-Ban Meta à ma vue : mon test complet après 7 jours d’utilisation

Ça fait maintenant 7 jours que j’ai mes Ray-Ban Meta à ma vue, et je peux enfin partager avec vous mon expérience complète avec ces lunettes connectées qui font beaucoup parler d’elles. Entre galères d’achat, surprises positives et quelques déceptions, voici mon retour d’expérience sans filtre.

Un achat plus compliqué que prévu

L’aventure a commencé de manière frustrante. À Bressuire, j’ai appelé tous les opticiens pour trouver des Ray-Ban Meta à ma vue. Un seul m’a dit qu’il avait du stock – parfait, me suis-je dit ! Sauf qu’en réalité, la seule paire qu’ils avaient posait problème et leur fournisseur ne donnait aucune date de livraison.

Résultat : plus d’un mois et demi d’attente malgré mes relances, et ils ont dû se débrouiller avec un autre magasin pour finalement me fournir une paire. Je n’ai donc pas pu profiter de mes lunettes pendant mes vacances ni lors des événements de l’été. Une expérience d’achat qui illustre bien que même les produits high-tech peuvent souffrir de problèmes logistiques classiques et de connaissance des vendeurs.

Présentation du produit : la technologie cachée dans un design classique

Une fois que je les ai enfin eues, j’ai découvert à quel point ces lunettes sont bien pensées. Elles ressemblent exactement à des Ray-Ban classiques, mais cachent une caméra discrète, des haut-parleurs directionnels, des micros, et un assistant IA intégré.

Mes verres correcteurs sont équipés d’une teinte photochromique qui s’adapte automatiquement à la luminosité. C’est très pratique au quotidien, même si j’ai découvert une limitation : derrière un pare-brise de voiture, la teinte reste quasi inexistante à cause du filtrage UV des vitres.

Les points forts qui m’ont bluffé

Une qualité photo et vidéo surprenante

Ce qui m’a le plus surpris, c’est la qualité des photos et vidéos. Même en faible luminosité, le rendu est très correct. J’ai testé en soirée et les résultats dépassent mes attentes pour un capteur si miniaturisé.

Pour les vidéos, le gros avantage, c’est d’avoir les mains libres. Je peux filmer tout en jouant avec mon chien, rester totalement dans le moment présent et capturer l’instant exact sans tenir mon smartphone. C’est révolutionnaire pour l’expérience utilisateur.

Pour les photos, c’est tout aussi pratique : je peux capturer instantanément ce qui se passe, sans avoir à chercher mon téléphone ou lancer l’application photo. Plus de frustration à rater le moment parce qu’on n’a pas été assez rapide.

Un son qui impressionne

Le son m’a également bluffé. La musique est claire et immersive grâce aux haut-parleurs directionnels, et toutes les personnes à qui je l’ai fait écouter ont eu la même réaction positive que moi. Pour des haut-parleurs intégrés dans des lunettes, c’est vraiment réussi.

Confort et discrétion au top

Les lunettes sont légères, je peux les porter toute la journée sans inconfort. Et elles sont tellement discrètes que beaucoup de gens ne se doutent même pas que ce sont des lunettes connectées. Ceux qui les remarquent n’osent souvent pas poser de questions, ce qui évite les regards insistants.

L’IA Meta : utile mais encore perfectible

L’IA Meta intégrée est encore jeune. Ce n’est pas ChatGPT et elle ne garde pas de mémoire des conversations, mais elle s’avère très pratique au quotidien.

Exemples concrets que j’ai testés :

  • Elle peut m’aider pour la cuisine
  • Décrire ce que je vois, lire des articles, décrire des images… (très utile pour les non-voyants)
  • j’ai testé en voiture en mouvement, elle a lu une plaque d’immatriculation et décrire la voiture devant moi
  • Identifier une plante ou un animal pendant une balade
  • Me dire à quoi correspond un voyant inconnu dans ma voiture

Le tout sans sortir mon smartphone, juste en lui parlant. C’est bluffant même si parfois les réponses manquent de précision.

Optimiser l’autonomie : de 4h à une journée complète

La batterie tient environ quatre heures en usage classique, mais avec quelques réglages, elle peut durer une journée entière.

Mes astuces pour optimiser l’autonomie :

  • Désactiver l’assistant vocal permanent (Hey Meta) et l’activer uniquement via un appui long sur les branches
  • Limiter l’importation automatique aux moments de charge
  • Désactiver la détection de port
  • Éteindre le volume adaptatif
  • Réduire la luminosité de la LED témoin
  • Choisir de ne pas partager ma localisation

Ces petites modifications font une vraie différence et permettent un usage nomade sans stress.

Les points faibles à connaître

Bien sûr, tout n’est pas parfait. Le bouton photo est mal placé et je l’appuie souvent par accident en enlevant les lunettes – ça fait des photos surprenantes surtout au moment du couché :p .

Le transfert des photos et vidéos vers le smartphone se fait uniquement via Wi-Fi, impossible de passer par le Bluetooth ou un câble direct. C’est limitant quand on n’a pas de réseau Wi-Fi à disposition.

Et comme mentionné plus haut, la teinte photochromique ne fonctionne pas derrière les pare-brise filtrant les UV, ce qui peut être gênant en voiture.

Le côté financier : un bon point

Petit bonus non négligeable : ma mutuelle a pris en charge une partie de l’achat, probablement parce que je suis passé par un opticien. C’est un avantage à ne pas négliger pour réduire la facture.

Mon verdict après 7 jours d’utilisation

Après ces 7 jours d’utilisation intensive, je suis vraiment satisfait de mes Ray-Ban Meta. Elles combinent parfaitement confort, discrétion, qualité d’image et de son. L’IA apporte un vrai plus au quotidien, même si elle reste perfectible.

Le plus gros avantage ? Pouvoir capturer des moments uniques tout en restant totalement présent dans l’instant. Pour moi, c’est un parfait mélange entre technologie avancée et usage pratique du quotidien.

Malgré quelques défauts (bouton mal placé, transfert Wi-Fi obligatoire) et une expérience d’achat compliquée, je ne regrette pas mon investissement. Ces lunettes connectées ouvrent vraiment de nouvelles possibilités d’usage, surtout pour ceux qui veulent documenter leur vie sans s’encombrer constamment d’un smartphone.

Pour qui je recommande les Ray-Ban Meta ? Tous ceux qui cherchent des lunettes connectées discrètes avec de vraies fonctionnalités pratiques. Attention tout de même aux délais de livraison si vous passez par un opticien local !

Un an de Perplexity Pro offert grâce à PayPal : un cadeau de 200 $

Imagine recevoir gratuitement un service premium qui vaut normalement 200 $ par an, simplement parce que tu as un compte PayPal. Eh bien, c’est exactement ce que propose Perplexity, l’alternative la plus crédible à Google Search boostée à l’intelligence artificielle.

Depuis quelques jours, Perplexity offre un an d’abonnement Pro gratuit à tous les utilisateurs PayPal. Une occasion rêvée de tester sans frais un service qui combine moteur de recherche et IA conversationnelle.

Perplexity Pro, qu’est-ce que ça change ?

La version gratuite de Perplexity est déjà bluffante : tu poses une question, il te répond avec une synthèse claire, des sources fiables et un style conversationnel. Mais Perplexity Pro va plus loin :

  • Recherches illimitées et optimisées.
  • Téléversement de fichiers (PDF, images, docs) pour analyse.
  • Support client prioritaire.
  • Crédits pour tester des modèles open source.
  • Accès anticipé à Comet, le navigateur maison de Perplexity qui intègre l’IA directement dans ta navigation.

Bref, Pro n’est pas juste un petit bonus, c’est l’expérience complète de Perplexity.

Comment profiter de l’offre ?

La démarche est ultra-simple :

  1. Rendez-vous sur la page d’inscription de Perplexity via ce lien.
  2. Connectez-vous avec votre compte PayPal (il doit avoir été créé avant le 1er septembre 2025).
  3. Activez l’abonnement d’un an à Perplexity Pro.
    → Et voilà, c’est fait.

⚠️ Attention : l’abonnement se renouvelle automatiquement après un an (200 $ par an). Mais tu peux désactiver le renouvellement dès aujourd’hui et garder ton accès gratuit jusqu’à la fin. ⚠️

Exemple concret : pourquoi c’est utile ?

Prenons un cas simple : tu travailles sur un projet technique et tu veux comparer plusieurs solutions open source pour déployer un serveur mail.

  • Avec la version gratuite, tu auras déjà un résumé correct.
  • Avec Perplexity Pro, tu pourras uploader la documentation PDF d’un projet, poser des questions précises (« Quelle config est la plus adaptée à 500 utilisateurs ? »), et même demander à l’IA de croiser ses résultats avec d’autres sources.

En gros, tu passes d’un moteur de recherche amélioré à un assistant technique complet.

En résumé

👉 Un compte PayPal = 1 an de Perplexity Pro offert.
👉 Une économie de 200 $.
👉 Valable jusqu’au 31 décembre 2025.
👉 Accessible dès maintenant, sans risque si tu désactives le renouvellement.

Alors, si tu hésitais à tester Perplexity, c’est sans doute le meilleur moment.

Dockur : Quand Docker rencontre l’art de simplifier la virtualisation

Si vous êtes du genre à tester des systèmes, des applications ou des environnements dans des VM, vous savez à quel point cela peut vite devenir lourd à gérer : images ISO à récupérer, VM à configurer, ressources à allouer… Bref, on passe plus de temps à préparer qu’à utiliser. C’est là qu’intervient Dockur.

C’est quoi Dockur ?

Dockur est un projet open source qui permet de lancer facilement des systèmes d’exploitation complets (Windows, Linux, etc.) directement dans un conteneur Docker. L’idée est simple : vous tirez une image Dockur, vous l’exécutez, et hop, vous avez un OS prêt à l’emploi sans vous battre avec une VM classique.

En pratique, Dockur combine la puissance de QEMU avec la flexibilité de Docker. Résultat : vous pouvez tester, bidouiller ou utiliser un OS directement depuis un conteneur, avec moins de contraintes qu’avec une VM classique.

👉 Source du projet : Dockur sur GitHub

Pourquoi c’est intéressant ?

  • Rapidité : plus besoin de créer et configurer une VM à la main.
  • Simplicité : un simple docker run suffit.
  • Flexibilité : idéal pour tester des systèmes ou des applis sans polluer sa machine.
  • Isolation : comme tout conteneur Docker, votre OS tourne dans son bac à sable.

Exemple concret

Imaginons que vous vouliez tester un Windows dans un coin pour un logiciel récalcitrant. Au lieu de sortir VirtualBox ou Proxmox, il suffit de taper :

docker run -d–name windows dockur/windows

Et vous voilà avec un Windows qui tourne dans votre Docker, accessible via RDP ou VNC.

Installation pas à pas : Windows avec Dockur

Objectif : obtenir un Windows 11 prêt à l’emploi dans un conteneur Docker, accessible via le navigateur (noVNC) et par RDP.

Pré-requis

  • Hôte Linux avec la virtualisation activée (Intel VT-x / AMD SVM) et Docker installé.
  • Accélération KVM disponible :sudo apt install -y cpu-checker && kvm-okSi KVM n’est pas disponible, l’installation fonctionne mais sera beaucoup plus lente.

1) Créer un dossier de projet

mkdir-p ~/dockur-windows && cd ~/dockur-windows

2) Créer un compose.yml minimal (Windows 11 Pro FR, 8 Go RAM, 4 vCPU, 64 Go de disque)

services:
windows:
image: dockurr/windows
container_name: windows
environment:
VERSION: "11"# Choix de la version (11, 11l, 10, 10l, 10e, etc.)
LANGUAGE: "French"# Langue de Windows
RAM_SIZE: "8G"# Mémoire allouée (par défaut 4G)
CPU_CORES: "4"# Cœurs CPU alloués (par défaut 2)
DISK_SIZE: "64G"# Disque système (par défaut 64G)
USERNAME: "Docker"# Utilisateur créé
PASSWORD: "admin"# Mot de passe (modifiez-le !)
devices:
- /dev/kvm # Accélération matérielle
- /dev/net/tun # Réseau
cap_add:
- NET_ADMIN
ports:
- "8006:8006"# Console web (noVNC)
- "3389:3389/tcp"# RDP
- "3389:3389/udp"
volumes:
- ./windows:/storage # Emplacement des disques/état de la VM
# - ./partage:/data # (optionnel) partage hôte vers Windows (voir Réseau > host.lan > Data)
restart: always
stop_grace_period: 2m

3) Démarrer

docker compose up -d

Le conteneur télécharge automatiquement l’ISO et lance l’installation.

4) Suivre l’installation

  • Ouvrir la console web : http://127.0.0.1:8006 (noVNC)
  • L’installation est automatisée. À la fin, un bureau Windows apparaît.

5) Se connecter en RDP (recommandé)

  • Client RDP vers l’IP de l’hôte, port 3389.
  • Identifiants par défaut : Docker / admin (changez le mot de passe après le 1er login).

6) Partager des fichiers avec l’hôte (facultatif)

  • Montez un dossier hôte sur /data (voir volumes: ci-dessus).
  • Dans l’Explorateur Windows : rubrique Réseau, ordinateur « host.lan », dossier « Data » (puis mappez-le à une lettre de lecteur si besoin).

Astuces utiles

  • Changer d’édition / version : VERSION: "11l" (LTSC), "10", "10l", "11e", etc.
  • Taille disque : augmentez plus tard avec DISK_SIZE: "256G" (puis étendez la partition dans Windows).
  • Clavier / région : vous pouvez préciser KEYBOARD et REGION (ex. fr-FR).
  • ARM64 : sur hôtes ARM, utilisez l’image dockur/windows-arm.
  • Proxmox : si vous lancez Docker dans un CT, exposez /dev/kvm au conteneur et activez la virtualisation imbriquée sur l’hôte.

Limites à connaître

Bien sûr, Dockur ne remplace pas complètement les hyperviseurs comme Proxmox, VMware ou VirtualBox. Les performances graphiques et l’accès matériel sont plus limités. Mais pour du test rapide, c’est une solution redoutable.

En résumé

Dockur, c’est un peu comme avoir un couteau suisse de la virtualisation légère : pratique, rapide et open source. Si vous êtes sysadmin, bidouilleur ou simplement curieux, ça vaut clairement le détour.

SadServers : le terrain de jeu ultime pour tester vos compétences Linux et DevOps

Dans le monde du DevOps et de l’administration système, il existe deux types de profils :

  • Ceux qui lisent la documentation et espèrent ne jamais croiser une panne critique.
  • Et ceux qui préfèrent s’entraîner dans un environnement contrôlé pour être prêts le jour où le serveur tombe vraiment.

Si vous appartenez à la deuxième catégorie, SadServers est fait pour vous.

Qu’est-ce que SadServers ?

SadServers est une plateforme en ligne qui vous plonge dans de vrais serveurs Linux éphémères, chacun présentant une panne ou un dysfonctionnement bien précis. Votre mission :

  1. Vous connecter au serveur via SSH (intégré au navigateur).
  2. Diagnostiquer le problème.
  3. Trouver la solution.
  4. Vérifier votre réussite grâce aux tests automatiques.

Le concept est simple mais terriblement efficace : c’est un peu comme un LeetCode version DevOps.

Pourquoi SadServers est différent ?

Contrairement aux tutoriels classiques ou aux labs trop théoriques, SadServers vous confronte à de vrais cas pratiques, inspirés de la vie réelle. Vous y trouverez par exemple :

  • Un disque saturé à cause d’un log mal géré.
  • Un service Docker qui refuse de démarrer.
  • Une configuration réseau qui met tout par terre.
  • Ou encore un bug applicatif sournois qui empêche le service de répondre.

Bref, du concret, du vécu, du sang et des larmes (virtuelles) de sysadmin.

Les fonctionnalités qui font la différence

  • Scénarios variés : du simple bug de log au crash Kubernetes.
  • Serveurs éphémères : chaque défi lance une machine isolée dans le cloud, détruite à la fin de la session.
  • Replays et historique : vos commandes peuvent être enregistrées et rejouées pour revoir votre démarche.
  • Tableau de bord : suivez vos progrès et comparez vos performances à celles de la communauté.
  • Mode Pro : accès à des fonctions avancées (API, historique complet, VMs résumables).

En prime, l’interface est sobre, efficace et ne nécessite aucune installation particulière.

SadServers en chiffres

  • Lancement : octobre 2022.
  • Serveurs générés : plus de 500 000 à ce jour.
  • Communauté : plus de 2 000 étoiles GitHub et une activité soutenue sur Reddit et Hacker News.

C’est un projet open source qui a déjà convaincu la communauté DevOps et continue de grandir.

Un exemple concret

Imaginons que vous tombiez sur ce scénario :
Un fichier /var/log/bad.log grossit à vue d’œil et finit par saturer le disque.

➡️ En quelques minutes, vous allez devoir :

  • Identifier le coupable avec lsof ou fuser.
  • Tuer le processus fautif avec kill.
  • Vérifier que le disque respire à nouveau.

Simple, rapide, mais tellement formateur !

Faut-il essayer SadServers ?

Clairement oui si vous êtes :

  • Administrateur système et que vous voulez muscler vos réflexes.
  • Ingénieur DevOps/SRE qui prépare un entretien technique.
  • Étudiant ou autodidacte qui souhaite apprendre autrement que par la théorie.

SadServers est une sorte de salle de sport pour sysadmins : plus vous pratiquez, plus vous devenez efficace face aux incidents.

Conclusion

Avec son approche pratique, son infrastructure robuste et sa communauté active, SadServers s’impose comme une référence pour tous ceux qui veulent apprendre en cassant et réparant des serveurs.

Alors, plutôt que d’attendre le prochain incident en production… pourquoi ne pas vous entraîner dès maintenant sur SadServers ?

Pourquoi et comment effacer vos données personnelles sur Internet ?

L’exposition de vos données : une réalité inquiétante

Saviez-vous que vos données personnelles circulent sur le web comme des petits cailloux laissés derrière vous ? Adresse email, numéro de téléphone, historique de navigation, géolocalisation, photos de vacances… Autant d’éléments que vous laissez sans le vouloir aux plateformes, aux réseaux sociaux et surtout… aux data brokers (courtiers de données).

  • Exemple récent : TikTok s’est vu infliger une amende record de 530 millions d’euros pour transfert illégal de données vers la Chine.
  • Les applis étrangères collectent trois fois plus de données que les européennes.
  • Le marché mondial des données personnelles pèse désormais plus de 430 milliards de dollars.

💡 En clair : vos données valent de l’or, mais pas pour vous.

Pourquoi agir maintenant ?

Laisser vos données en libre circulation peut entraîner :

  • Spam à répétition (emails, SMS, appels).
  • Vol d’identité (emprunts, arnaques au crédit, faux profils).
  • Atteinte à la réputation (photos retrouvées, infos sensibles publiées).
  • Profilage publicitaire ultra-ciblé, qui en dit parfois plus sur vous que vos proches.

Et puis soyons honnêtes : une fois vos données diffusées, impossible de tout rattraper. Le but n’est pas de disparaître d’Internet, mais de réduire votre empreinte numérique et de reprendre le contrôle.

Les bonnes pratiques pour nettoyer vos données

1. Faites un audit de votre présence

  • Tapez votre nom + ville sur Google.
  • Notez les sites où apparaissent vos infos (annuaires, forums, réseaux sociaux, résultats publics).
  • Testez aussi votre email sur HaveIBeenPwned pour savoir s’il a été compromis.

2. Sécurisez vos réseaux sociaux

  • Passez vos profils en privé (Facebook, Instagram, TikTok…).
  • Nettoyez vos publications (photos, adresses, anciens statuts).
  • Supprimez les comptes inutilisés.
  • Désactivez la publicité personnalisée dans les paramètres.

3. Utilisez l’outil de Google

Google propose un formulaire officiel pour demander la suppression de résultats :
👉 Supprimer des résultats de recherche Google

Pratique pour faire disparaître une adresse, un numéro de téléphone ou même une photo compromettante.

4. Automatisez la suppression avec Incogni

Le service Incogni (créé par Surfshark) automatise vos demandes auprès des data brokers :

  • Envoie des requêtes officielles basées sur le RGPD.
  • Suit les réponses et relance si besoin.
  • Exemple concret : en 3 ans, l’outil a supprimé les données de 232 brokers pour un seul utilisateur.

👉 Alternative gratuite (mais chronophage) : envoyer vous-même des demandes via email en citant le RGPD, article 17 (« droit à l’oubli »).

5. Supprimez vos anciens comptes

Faites un tri dans vos boîtes mails :

  • Recherchez « inscription », « bienvenue », « confirmation de compte ».
  • Supprimez ou désactivez les comptes inutiles (anciens forums, e-commerces, applis).

💡 Astuce : des services comme JustDeleteMe listent les liens directs pour fermer vos comptes.

6. Choisissez vos applis avec soin

  • Préférez des applis européennes (soumis au RGPD).
  • Évitez d’installer une appli qui demande des permissions injustifiées (ex. une lampe torche qui demande l’accès à vos contacts).
  • Vérifiez régulièrement les autorisations Android/iOS et révoquez celles inutiles.

Exemple concret

Prenons le cas de Camille, 29 ans :

  • Elle tape son nom sur Google et trouve son ancienne adresse postale sur un site d’annuaire.
  • Elle utilise l’outil Google pour demander la suppression.
  • Elle découvre aussi qu’elle a encore un ancien compte Skyblog en ligne → suppression immédiate.
  • Elle installe Incogni → 80 data brokers retirent son profil en quelques semaines.
  • Résultat : beaucoup moins de spams et plus de tranquillité d’esprit.

Conclusion

Se protéger sur Internet ne veut pas dire disparaître, mais garder la main sur ce que vous partagez.
En appliquant ces bonnes pratiques :

  1. Audit de vos données
  2. Nettoyage de vos réseaux
  3. Suppression via Google
  4. Recours à Incogni (ou demandes manuelles)
  5. Fermeture d’anciens comptes
  6. Choix d’applications responsables

👉 Vous réduisez considérablement votre exposition et limitez les risques liés à la vente de vos données.

Winget – Installer et mettre à jour vos logiciels Windows en une commande

Introduction

Marre de télécharger des installeurs sur 10 sites différents pour tes logiciels Windows ? Ou de passer ton temps à cliquer sur « Suivant » – « J’accepte » – « Installer » ? Bonne nouvelle : avec Winget, le gestionnaire de paquets officiel de Microsoft, tu peux installer et mettre à jour tes programmes comme un pro… directement depuis ton terminal.

Qu’est-ce que Winget ?

  • Winget (Windows Package Manager) est intégré par défaut à Windows 11 et disponible sur Windows 10 (via l’application App Installer).
  • Il fonctionne comme apt (Linux) ou brew (macOS).
  • Ses fonctions principales :
    • Installer des logiciels,
    • Mettre à jour automatiquement,
    • Désinstaller,
    • Rechercher des paquets.

Installer un logiciel avec Winget

  1. Rechercher un logiciel dans le catalogue : winget search vlc
  2. Installer un logiciel (par exemple VLC Media Player) : winget install VideoLAN.VLC
  3. Installer sans confirmation (silencieux) : winget install VideoLAN.VLC --silent
  4. Installer plusieurs logiciels d’un coup : winget install Google.Chrome Mozilla.Firefox 7zip.7zip

Mettre à jour ses logiciels avec Winget

Vérifier les mises à jour disponibles :

winget upgrade

Mettre à jour tous les logiciels d’un coup :

winget upgrade --all

Mise à jour silencieuse :

winget upgrade --all --silent

Exemple concret

Tu viens de réinstaller ton PC ? En quelques commandes, tu peux tout remettre en place :

winget install Google.Chrome
winget install VideoLAN.VLC
winget install 7zip.7zip
winget install Microsoft.VisualStudioCode

➡️ Et hop, ton PC est déjà prêt pour le travail ou le gaming, sans aller chercher les installeurs sur des dizaines de sites.


Avantages de Winget

  • Gain de temps : installation et mise à jour centralisées.
  • Sécurité : plus besoin de télécharger depuis des sources douteuses.
  • Automatisation : tu peux créer un script d’installation complet pour configurer un PC neuf en quelques minutes.

Exemple de script d’installation complet

Voici un exemple de liste de logiciels qu’on pourrait installer automatiquement :

winget install Google.Chrome
winget install Mozilla.Firefox
winget install VideoLAN.VLC
winget install 7zip.7zip
winget install Notepad++.Notepad++
winget install Git.Git
winget install Microsoft.VisualStudioCode
winget install Spotify.Spotify
winget install Discord.Discord
winget install OBSProject.OBSStudio
winget install Zoom.Zoom

💡 Tu peux enregistrer cette liste dans un fichier .bat ou .ps1 et relancer ton setup complet en un seul clic.


Où trouver la liste complète des logiciels disponibles ?

Microsoft maintient un catalogue officiel de tous les logiciels compatibles Winget :

🔗 Liste complète sur GitHub – Winget-pkgs

Et pour chercher directement depuis ton PC :

winget search nom_du_logiciel

Exemple :

winget search chrome
winget search vlc
winget search firefox

Conclusion

Avec Winget, Windows se rapproche de l’expérience Linux et macOS en matière de gestion logicielle.
Une commande pour installer, une autre pour mettre à jour : fini les galères, ton PC reste propre et à jour sans effort.
Et si tu veux aller encore plus loin, le dépôt GitHub t’ouvre la porte à tout le catalogue officiel de logiciels Windows, prêt à être installé en une ligne de commande.

WinApps : utilisez Microsoft Office et Adobe sur Linux, comme si c’était natif

Vous avez déjà rêvé de lancer Word ou Photoshop sur Linux sans avoir l’impression de bidouiller avec une vieille machine virtuelle ? Avec WinApps, ce rêve devient réalité. Cette solution ingénieuse fait tourner Windows en arrière-plan et projette directement vos applications sur le bureau Linux, comme si elles étaient natives.

Qu’est-ce que WinApps ?

  • WinApps maintient une VM Windows (via Docker, Podman ou KVM) en coulisses.
  • Il extrait uniquement l’application voulue (Word, Excel, Photoshop…) grâce à FreeRDP, et l’affiche comme une appli Linux classique.
  • Intégration totale : clic droit sur un .docx et ouverture directe dans Word.
  • Le dossier Linux ~/home est accessible dans Windows (\\tsclient\\home).
  • Détection auto des logiciels Windows installés → création de raccourcis avec icônes et associations de fichiers.
  • Compatible avec la suite Office, Adobe CC, Visual Studio, Explorateur Windows, etc.

Pourquoi pas Wine ?

Wine est pratique pour de petites applis, mais instable pour Office complet ou Adobe Creative Cloud. Avec WinApps, ce sont les vraies applications Windows qui tournent, assurant compatibilité et fluidité.

Prérequis

  • Une ISO de Windows 10/11 + licence valide.
  • Un environnement de virtualisation : Docker, Podman ou KVM.
  • Minimum 4 Go de RAM dédiés à la VM.
  • Une distribution Linux standard (Ubuntu, Fedora, Arch, Debian…).

Installation étape par étape

Option 1 – Automatisée (Docker / Podman)

git clone https://github.com/winapps-org/winapps.git ~/.local/src/winapps

cd ~/.local/src/winapps

./install.sh

Suivez les instructions : ajout de l’ISO, création de la VM, installation de Windows puis d’Office.

Enfin, générez les raccourcis :

winapps install

Option 2 – Manuelle (KVM/libvirt)

  1. Créez une VM Windows avec virt-manager.
  2. Configurez le serveur RDP.
  3. Vérifiez l’accès au dossier partagé \\tsclient\\home.
  4. Clonez WinApps et exécutez install.sh.
  5. Renseignez correctement le fichier winapps.conf.
  6. Installez Office → lancez winapps install.

Astuces de la communauté

  • ⚠️ Téléchargement lent : WinApps peut prendre Tiny11 sur archive.org (2–3 h). Solution → préparer votre ISO à l’avance.
  • Erreur exit code 15 : supprimer network:lan dans winapps.conf.
  • ⌨️ Clavier forcé en US : dans la VM Windows, ajouter dans la base de registre :HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Keyboard LayoutIgnoreRemoteKeyboardLayout [DWORD = 1]
  • 🔑 Connexion auto à Windows : désactiver AutoAdminLogon dans :HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\WinlogonAutoAdminLogon = 0
  • 🖥️ Éviter le démarrage automatique de la VM : dans ~/.config/winapps/compose.yaml, remplacer :restart: on-failurepar :restart: no

Performances

  • 4 Go de RAM suffisent pour Word/Excel, mais prévoyez plus pour Photoshop ou After Effects.
  • La VM se met en veille automatiquement quand inutilisée.
  • Les applis apparaissent comme des fenêtres Linux classiques, avec intégration totale dans le bureau.

Utilisation avancée

WinApps ne se limite pas à une VM locale. Vous pouvez le connecter à un PC Windows distant via RDP pour centraliser vos applis Windows.

Conclusion

WinApps est LA solution élégante pour profiter des applis Windows lourdes (Office, Adobe, Visual Studio) directement dans Linux. Fini les bidouilles Wine ou les doubles redémarrages. Avec une VM bien configurée et quelques ajustements, vous profitez du meilleur des deux mondes : la stabilité des logiciels Windows et la liberté de Linux.

Quick Machine Recovery : la Récupération Rapide de la Machine, ou comment éviter la crise de nerfs au démarrage

Ah, Windows… Ce fidèle compagnon qui nous rend service au quotidien, mais qui parfois aime bien nous tester la patience. Une mise à jour qui plante ? Un écran noir qui refuse obstinément de disparaître ? Une boucle infinie de redémarrages ? Bref, le genre de matinée où même le café ne suffit pas à calmer vos nerfs.

Mais bonne nouvelle : Microsoft a pensé à nous (oui, ça arrive !) avec une nouvelle fonctionnalité qui débarque dans Windows 11 : la Récupération Rapide de la Machine, alias Quick Machine Recovery.

Qu’est-ce que Quick Machine Recovery ?

Introduite avec la mise à jour KB5062660 de septembre 2025 (Windows 11 version 24H2), Quick Machine Recovery est une capacité intégrée directement dans l’environnement de récupération Windows (WinRE).

En clair, lorsque votre PC refuse de démarrer correctement, Windows ne vous abandonne plus :

  1. Il détecte automatiquement le blocage.
  2. Il bascule dans WinRE (le fameux mode de récupération).
  3. Il se connecte à Internet (Ethernet ou Wi-Fi).
  4. Il envoie des infos de diagnostic à Microsoft.
  5. Microsoft lui renvoie un correctif ciblé via Windows Update.
  6. Le patch s’applique, le PC redémarre, et vous… vous reprenez votre café comme si de rien n’était.

Bref, fini les réinstallations complètes ou les clés USB de secours planquées dans le tiroir.

Comment l’activer ?

1. Depuis Windows 11

Une nouvelle page a fait son apparition dans les Paramètres → Système → Récupération → Quick Machine Recovery.
Vous pouvez :

  • Activer ou non la remédiation cloud (téléchargement des correctifs en ligne).
  • Autoriser la remédiation automatique (si aucun correctif n’est disponible, Windows tentera quand même une réparation locale).
  • Configurer la fréquence de recherche des correctifs et des redémarrages.

2. Depuis WinRE

Si votre PC est déjà en carafe, vous pouvez lancer manuellement la fonction via :
Dépannage → Options avancées → Récupération rapide de la machine.

3. Pour les pros et administrateurs

La fonctionnalité est aussi pilotable via :

  • REAgentC.exe en ligne de commande.
  • Les stratégies RemoteRemediation CSP pour une intégration à grande échelle (notamment avec Intune).

Activée par défaut ou pas ?

  • Windows 11 Famille : la remédiation cloud est activée par défaut, mais pas la remédiation automatique.
  • Windows 11 Pro et Entreprise : les deux sont désactivées par défaut, mais peuvent être activées manuellement ou via la stratégie d’entreprise.

Pourquoi c’est une bonne nouvelle ?

  • Pour les particuliers : moins de stress, plus de simplicité, et surtout une vraie chance de sauver son PC sans passer par un atelier de réparation ou une réinstallation complète.
  • Pour les pros : c’est un outil de remédiation silencieuse et à grande échelle. En cas de crash massif (vous souvenez-vous de l’incident CrowdStrike en 2024 ?), cette fonction peut éviter des heures de panique et des journées de production perdues.

Exemple concret

Imaginez : votre PC refuse de démarrer après une mise à jour. Avant, il fallait jongler entre clés USB bootables, commandes obscures dans l’invite, ou prier pour que la restauration système fonctionne.
Avec Quick Machine Recovery, Windows se répare lui-même via le cloud. Résultat : moins de sueurs froides, plus de sérénité.

Conclusion

La Récupération Rapide de la Machine est clairement un pas en avant pour renforcer la fiabilité et la résilience de Windows 11. Que vous soyez un simple utilisateur ou un administrateur IT, c’est le genre d’outil qui pourrait bien vous sauver la mise un jour.

Et si un matin votre PC refuse de démarrer… dites merci à Microsoft (oui, une fois n’est pas coutume).

Windows File Recovery : le couteau suisse gratuit pour récupérer vos fichiers supprimés

On l’a tous vécu au moins une fois : ce moment de panique quand on vide la corbeille un peu trop vite… avant de réaliser qu’on a effacé LE document super important, la photo de vacances introuvable ailleurs ou, pire, son fichier d’imposition. Pas de panique ! Microsoft propose une solution officielle, souvent méconnue : Windows File Recovery.

Qu’est-ce que Windows File Recovery ?

Windows File Recovery (ou WinFR) est un outil gratuit développé par Microsoft et disponible sur le Microsoft Store.
Sa mission : récupérer des fichiers supprimés de votre disque dur, SSD, clé USB ou carte SD, quand la corbeille ne peut plus rien pour vous.

👉 Petit bémol : il ne s’agit pas d’un logiciel avec une jolie interface. WinFR fonctionne uniquement en ligne de commande, ce qui peut en rebuter certains. Mais rassurez-vous, avec quelques exemples concrets, ça devient vite un allié puissant.

Quand l’utiliser ?

WinFR est utile dans plusieurs cas :

  • Vous avez vidé la corbeille par erreur.
  • Vous avez formaté un disque ou une clé USB.
  • Votre disque est corrompu mais encore lisible.
  • Vous cherchez à récupérer un type de fichier précis (photos, PDF, documents Office).

⚠️ Conseil : plus vous utilisez votre ordinateur après la suppression, plus les chances de récupération diminuent. Le maître mot est donc agir vite !

Comment l’installer ?

  1. Ouvrez le Microsoft Store.
  2. Recherchez Windows File Recovery.
  3. Installez et lancez l’outil (en tant qu’administrateur, de préférence).

Les différents modes de récupération

WinFR propose plusieurs modes selon le type de fichier et l’état du disque :

  • Regular (par défaut)
    Idéal pour les fichiers supprimés récemment sur un disque NTFS en bon état.
    Exemple : vous venez de vider la corbeille par erreur.
  • Extensive
    À utiliser pour les cas plus complexes : formatage, corruption du disque, fichiers plus anciens. Fonctionne aussi sur FAT et exFAT (clés USB, cartes SD).
  • Segment
    Variante avancée pour NTFS, qui s’appuie sur les segments de fichiers stockés dans la MFT.
  • Signature
    Permet de rechercher des fichiers par type (JPG, PNG, PDF, DOCX, MP3, etc.). Parfait quand vous cherchez juste vos photos ou vos documents.

Syntaxe et exemples pratiques

La commande de base est la suivante :

winfr source: destination: [options]
  • source = disque où se trouvent les fichiers perdus.
  • destination = disque ou clé où seront enregistrés les fichiers récupérés.

⚠️ Important : vous ne pouvez pas restaurer sur le même disque d’origine, sinon vous risquez d’écraser les données perdues.

Exemple 1 – Récupérer des fichiers Word récemment supprimés

winfr C: D:\Recup /regular /n *.docx

👉 Récupère tous les fichiers Word supprimés du disque C vers le dossier D:\Recup.

Exemple 2 – Récupérer des PDF après un formatage

winfr E: F:\Sauvegarde /extensive /n *.pdf

👉 Recherche approfondie sur une clé USB formatée (E:), pour sauver uniquement les fichiers PDF.

Exemple 3 – Récupérer toutes les photos

winfr C: D:\Photos /signature /n *.jpg /n *.png

👉 Scanne le disque C et copie toutes les photos retrouvées dans D:\Photos.

Avantages et limites

Les plus

  • Gratuit et officiel (directement de Microsoft).
  • Fonctionne sur disques internes, externes, clés USB, cartes SD.
  • Modes adaptés à différents scénarios.

Les moins

  • Pas d’interface graphique → uniquement en ligne de commande.
  • Pas toujours efficace si le disque est fortement utilisé après suppression.
  • Nécessite un minimum de connaissances techniques.

Alternatives à considérer

Si la ligne de commande vous rebute ou si WinFR ne parvient pas à retrouver vos fichiers, d’autres outils peuvent être utiles :

  • Recuva : simple, gratuit, avec interface graphique.
  • Wise Data Recovery : facile à utiliser, avec indicateur de taux de réussite.

Conclusion

Windows File Recovery n’est pas l’outil le plus convivial, mais il reste un allié de poids pour sauver vos fichiers supprimés, surtout si vous agissez rapidement. Pour les utilisateurs qui n’ont pas peur de taper quelques commandes, c’est une solution fiable, gratuite et sans publicité.

La prochaine fois que vous supprimez par erreur le dossier « Vacances 2024 », rappelez-vous : un petit winfr et vos souvenirs ne sont peut-être pas perdus à jamais.

Panique après la dernière mise à jour Windows 11 : des SSD deviennent illisibles, voire irrécupérables

Contexte de l’affaire

Selon une enquête menée par les médias spécialisés en informatique, certains utilisateurs ont constaté que, suite à la dernière mise à jour de Windows 11, leurs SSD internes devenaient illisibles, parfois irrécupérables. Le lecteur disparaît du système, rendant impossible la récupération des données. Vous évoquez ce lien dans votre requête. Pour approfondir, j’ai recherché des sources complémentaires en anglais et en français, ce qui confirme et détaille le phénomène.

Ce que disent les médias spécialisés (août 2025)

  • Techradar indique que l’update KB5063878, publié début août, pourrait provoquer des pertes de reconnaissance du SSD, surtout lors de fortes écritures (e.g. patchs de jeux lourds). Les SSD à contrôleur Phison NAND (comme Corsair Force MP600, Kioxia Exceria Plus G4, SanDisk Extreme Pro M.2 3D…) semblent plus vulnérables.
  • PCWorld précise que le bug touche les versions Windows 11 24H2 (KB5063878, KB5063875) et expose tout SSD/HDD, y compris les disques contenant le système, à devenir inaccessibles.
  • Tom’s Hardware partage qu’après test de 21 SSD, 12 sont devenus inaccessibles, dont certains irrécupérables comme le Western Digital SA510 2 TB. Le bug n’est pas limité aux modèles Phison.
  • Neowin explique que les symptômes surviennent lors d’écritures soutenues dépassant environ 50 Go, avec des problèmes persistants de cache/disparition du drive SMART. Phison a confirmé l’impact potentiel sur certains de ses produits.
  • ItsFoss, CybersecurityNews, Club386, Windows Central… tous rapportent des cas similaires de SSD/HDD disparaissant sous forte écriture après le KB5063878, avec risques de corruption et disparition de la partition, et parfois récupération temporaire après redémarrage.

Témoignages d’utilisateurs

Sur Reddit (et autres forums), plusieurs utilisateurs confirment des SSD non reconnus après l’update :

« Windows 11 update isn’t registering the SSD… the SSD is fine, tested on another laptop »

Autres conseils trouvés : réinitialiser le BIOS/CMOS, vérifier contrôleur NVMe, changer pilote du contrôleur RAID AMD vers « Standard NVM Express Controller » a fait réapparaître certains SSD.

Causes possibles identifiées

  • Bug lié aux écritures séquentielles massives ou au cache / mémoire tampon du SSD (sous strong write load)
  • Dysfonctionnement du HMB (Host Memory Buffer) chez certains SSD (notamment WD/SanDisk de 2 To). Une incompatibilité firmware exposée par la mise à jour Windows 11 24H2 provoquerait des BSOD. Un correctif firmware est disponible via WD Dashboard.

Solutions recommandées

  1. Sauvegarder immédiatement toutes vos données sur un autre support, surtout si vous avez installé KB5063878.
  2. Limiter les opérations d’écriture lourdes (patchs de jeux, sauvegardes massives…) tant que le problème n’est pas résolu.
  3. Mettre à jour le firmware de votre SSD, notamment si vous utilisez un modèle WD/SanDisk de 2 To ; cela pourrait corriger des incompatibilités HMB.
  4. Mettre à jour ou réinstaller le pilote de disque via Gestionnaire de périphériques : privilégier « Standard NVM Express Controller » peut aider.
  5. Réparer les fichiers système avec sfc /scannow et DISM.exe /Online /Cleanup-image /Restorehealth en cas de corruption possible après update.
  6. Effectuer un rollback de Windows 11, vers la version 23H2 si le bug est trop dangereux.
  7. Diagnostiquer avec Disk Management : vérifier si le disque apparaît, est non alloué, conflict de lettre de lecteur, etc. Utiliser CHKDSK, MiniTool Partition Wizard ou EaseUS selon cas.

Synthèse

ProblèmeVirulence sous fortes écritures, drives (SSD/HDD) disparaissent, partitions/PFS deviennent inaccessibles
Causes suspectéesKB5063878 (Win 11 24H2, août 2025), bugs de cache / HMB, firmware SSD
SSD vulnérablesPhison NAND, DRAM-less, certains WD/SanDisk 2 To
Solutions à court termeSauvegarde, éviter gros transferts, rollback 23H2
Solutions à moyen termeFirmware SSD, mise à jour pilotes, réparation fichiers système
Solutions spécifiquesMise à jour WD/SanDisk via WD Dashboard (firmware)

Conclusion

Ce bug, bien que encore sporadique, est potentiellement grave, surtout pour les utilisateurs de SSD vulnérables et confrontés à de lourds transferts de données. Il vaut mieux être prudent : sauvegardez immédiatement, évitez les gros volumes d’écriture tant que l’on n’aura pas un correctif Microsoft ou une confirmation officielle.

Encore aucune communication claire de Microsoft pour l’instant, ni correctif générique, mis à part les firmwares spécifiques (WD/SanDisk) qui semblent prometteurs.